
18 suspects impliqués dans l’affaire « groupe iCon » ont été arrêtés et sont actuellement interrogés par les enquêteurs du Bureau central d’enquête.
L’entreprise fait l’objet d’une enquête pour avoir prétendument organisé une arnaque pyramidale avec près de 370 000 membres. Plus de 1 100 personnes qui se disent lésées par cette fraude à l’investissement ont déjà déposé plainte auprès de la police, pour des dommages estimés à plus de 400 millions de bahts.
Des actifs d’une valeur de 125,5 millions de bahts ont été saisis auprès de Waratpon « Boss Paul » Waratworakun et de trois autres personnes de la société. Les autorités ont également saisi 63 rai de terrain à Pathum Thani appartenant à la société, estimés à environ 1 milliard de bahts, ainsi que des montres et des voitures de luxe d’une valeur de plus de 100 millions de bahts.
Les accusations contre Waratpon et ses acolytes font état de diffusion de fausses informations par voie électronique. Le Département des enquêtes spéciales a accepté d’enquêter sur le dossier.
Le gouvernement a également mis en place une commission d’enquête car des fonctionnaires de l’État auraient été impliqués, en particulier en acceptant des pots-de-vin de la part de l’entreprise.
Les 18 détenus ont tous des noms de ce style Pancharat « Boss Ton » Kanokraktanaporn, avec le mot « Boss » intercalé entre prénom et nom de famille. Ainsi, ils était tous des « Boss ».
A ce stade et alors que des rumeurs de divers trafics courent autour du groupe iCon, les accusations se limitent à la mise en place d’un « système pyramidal » et non d’une « pyramide de Ponzi ». iCon a incité des milliers de personnes à entrer dans le système.
Les victimes ont porté plainte à la police, affirmant qu’elles avaient été incitées à investir de grosses sommes pour acheter les produits de l’entreprise, qui auraient dû se vendre rapidement. Devant l’impossibilité de vendre, iCon demandait à ses membres de recruter davantage de revendeurs, d’échelon inférieur, pour travailler sous leurs ordres. Et ainsi de suite sans que personne ne gagne jamais d’argent sinon les 18 accusés aujourd’hui.