Le conseil des ministres a accepté de prolonger son programme d’amnistie des migrants étrangers jusqu’à la fin du mois, permettant à environ 500 000 travailleurs du Cambodge, du Laos, du Myanmar et du Vietnam de faire les démarches concernant les permis dont ils ont besoin pour résider et travailler légalement dans le pays.
Une porte-parole du gouvernement, Traisuree Taisaranakul, a déclaré jeudi que la décision de prolonger le programme d’amnistie avait été prise mardi.
Lancé pour la première fois le 7 février, le programme d’amnistie des migrants étrangers visait à endiguer la pénurie de main-d’œuvre dans le pays en permettant aux migrants du Cambodge, du Laos, du Myanmar et du Vietnam vivant illégalement en Thaïlande de se présenter et de s’enregistrer sans être pénalisés.
Cependant, lorsque le programme a pris fin le 15 mai, les autorités ont constaté que plus de 500 000 travailleurs devaient encore s’inscrire auprès des autorités du travail, invoquant des obstacles administratifs et / ou financiers.
Mme Traisuree a déclaré que l’extension du programme garantirait que les migrants étrangers sont protégés par la législation du travail thaïlandaise.
« C’est important car les travailleurs migrants sont une partie vitale de la main-d’œuvre thaïlandaise et sont essentiels à la reprise économique post-pandémique du pays », a-t-elle déclaré.
On ne sait pas pourquoi le gouvernent qui avoue avoir besoin des migrants pour faire tourner le royaume leur met tant de bâtons dans les roues en rendant le processus kafkaïen et cher.
L’extension couvrira également toutes les personnes à charge des travailleurs migrants qui ont moins de 18 ans, a-t-elle déclaré.
Afin de rationaliser le processus d’enregistrement, les migrants seront traités en fonction de la catégorie à laquelle ils appartiennent.
Les premiers, a-t-elle dit, sont ceux du Cambodge, du Laos, du Myanmar et du Vietnam avec des passeports valides mais qui n’ont pas renouvelé leur permis, tandis que les seconds sont des migrants desdits pays qui sont venus en Thaïlande dans le cadre d’un régime de travail spécial. Le troisième, sont des migrants qui sont entrés illégalement en Thaïlande et n’ont jamais demandé de permis de travail et/ou de séjour.
On voit mal comment l’administration thaïlandaise pourrait traiter 500 000 dossiers en quelques semaines. Toutes les tentatives de régularisation n’ont que partiellement réussi en raison de la complexité et du coût des démarches.