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Pourquoi l’économie thaïlandaise stagne et reste à la traîne de ses voisins

thaivisa 1 Déc 2023

La décélération de la croissance de l’économie thaïlandaise au troisième trimestre a soulevé la question de savoir s’il s’agissait là du symptôme d’une crise économique dans le pays.

Le PIB au troisième trimestre n’a augmenté que de 1,5 %. La plupart des économistes de premier plan n’y voient aucun risque, mais les politiciens du parti Pheu Thai au pouvoir et ses partisans tirent la sonnette d’alarme.

Les économistes affirment que le ralentissement actuel de la croissance n’a rien à voir avec la baisse de 6,1 % due pandémie de COVID en 2020, ou avec celle de 7,6 % lors la crise du « Tom Yum » de 1998.

La plupart des économistes préviennent toutefois que le gouvernement doit économiser de l’argent pour faire face à des temps plus difficiles encore.

Il a donc tout intérêt à justifier le projet controversé de portefeuille numérique largement critiqué. Le gouvernement prévoit d’emprunter 500 milliards de bahts afin de distribuer 10 000 bahts par personne à 50 millions de personnes âgées de 16 ans et plus. Le gouvernement affirme que l’économie a besoin d’une mesure de relance en stimulant la consommation. Les opposants rétorquent que l’argent des contribuables pourrait être utilisé à bon escient et qu’il devrait être alloué à des investissements productifs et durables et non à ce qui ressemble à une piqûre de dopage ponctuelle.

« La nécessité d’une relance de la consommation à court terme est sujette à interprétation », déclare Sakon Varanyuwatana, université Thammasat.

Le gouvernement tient des consultations avec le Conseil d’État pour savoir s’il doit proposer au Parlement un projet de loi prévoyant l’emprunt de 500 milliards de bahts afin de financer le projet de portefeuille numérique. On comprend donc que la route est encore longue pour ce projet.

L’atonie de la croissance thaïlandaise depuis de nombreuses années incite à penser que l’économie est en grande difficulté. La Thaïlande est en train de devenir le pays malade de l’ASEAN, où la plupart de ses membres connaissent une croissance bien plus élevée. Par exemple, au 3e trimestre, l’économie de la Malaisie a progressé de 3,3 %, celle des Philippines de 5,9 %, celle du Vietnam de 5,3 % et celle de l’Indonésie de 4,9 % (plus de 3 fois plus que la Thailande).

Piti Srisangnam, de l’Université Chulalongkorn, suggère que la Thaïlande se concentre sur le développement des ressources humaines, lutte contre la corruption et annonce une révolution verte.

Le pays doit accorder plus d’attention à une approche verte afin de plaire aux marchés d’exportation tels que l’Union européenne, a-t-il averti.

La corruption reste répandue et nuit au développement économique, a-t-il déploré.

Danucha Pichayanan, secrétaire général du NESDC Conseil national de développement économique, a déclaré que la pauvreté et les inégalités sont des facteurs clés qui entravent le développement économique et social du pays.

Le nombre de personnes pauvres a diminué rapidement au cours des trois dernières décennies, mais il existe encore un groupe de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté depuis des générations.

Fabrizio Zarcone, de la Banque mondiale en Thaïlande, a déclaré que son rapport intitulé « Combler le fossé : inégalités et emplois en Thaïlande » montrait que plusieurs facteurs structurels contribuent à la persistance des inégalités.

Les différences en matière d’éducation, les faibles revenus agricoles, le vieillissement de la population et l’endettement croissant des ménages nuisent à la réduction des inégalités en Thaïlande.

Les chiffres montrent que l’enseignement universitaire est accessible à 74 % des riches, alors que pour les pauvres, on en reste à 9 %.

Le faible développement des ressources humaines (éducation, enseignement, formation) nuit au pays, affirme Piti Srisangnam. La Thaïlande est confrontée à une pénurie de main-d’œuvre dans les domaines peu et hautement qualifiés.

Le pays dépend dans une large mesure de la main d’œuvre bon marché des pays voisins. Dans le même temps, les Thaïlandais cherchent à travailler à Taïwan, en Corée du Sud et en Israël.

Le taux de chômage de la Thaïlande reste faible, à 0,99 %. Cependant, le taux de quasi-chômage (ou temps partiel) a augmenté de 24,9 % sur un an pour atteindre 2,3 millions de personnes, selon le NESDC. Le quasi-chômage concerne qui travaille moins de 24 heures / semaine.

La part de marché des exportations de la Thaïlande depuis 2011 stagne à 1,4%, tandis que celle du Vietnam est passée de 0,5% à près de 2%, a déclaré Kobsidthi Silpachai, de la Kasikornbank. « Cela suggère que la Thaïlande perd en compétitivité sur le marché mondial », a-t-il souligné.

Le coup d’État de 2014 a incité l’UE à suspendre les négociations de libre-échange avec la Thaïlande tandis que le Vietnam, pas spécialement démocratique, a réussi à conclure des accords commerciaux avec L’UE et les États-Unis.

L’impact des guerres en Ukraine, au Moyen-Orient et les tensions entre les États-Unis et la Chine ont également eu un impact négatif sur l’économie mondiale et sur l’économie thaïlandaise.

Le Vietnam et l’Indonésie ont grandement bénéficié des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine depuis 2018. La Thailande aussi mais dans une moindre mesure (véhicules électriques).

En octobre, les exportations thaïlandaises ont augmenté contre toute attente de 8 %, à 23,6 milliards de dollars, ce qui donne de l’espoir, comme une bouffée d’air frais après la contraction des sept mois précédents. Dans l’ensemble, les exportations au cours des 10 premiers mois se sont contractées de 2,7 %.

Suite à la récente reprise, le ministère du Commerce a prédit que les exportations globales pourraient se contracter de 1 %, mieux que prévu en 2023. Le ministère prévoit également une croissance des exportations de 2 % l’année prochaine.

Plus d’exportations ainsi qu’une reprise régulière du tourisme et de la consommation intérieure pourraient stimuler la croissance économique l’année prochaine. Mais c’est encore une fois tout miser sur les étrangers. Et même dans les emplois non qualifiés, ce sont des étrangers qui font tourner le pays.

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