
Phichit et sa tendre épouse qui a embauché les tueurs à gage
Une mère grabataire pleure son fils, un élève de 8e (4e en France), qui a été abattu par un gang. Elle demande que la police appréhende rapidement les auteurs, affirmant que son fils n’avait de conflits avec personne. Cependant la police pense que les ados se connaissaient et va étudier les images de viséosurveillance.
Dimanche, à Nakhon Phanom, trois jeunes à moto ont tiré sur Oak, 14 ans, derrière la tête, le faisant tomber de la moto conduite par son ami Alec, 13 ans. Il est mort devant l’école Saharat Rangsarit sur la route Sri Songkhram-Tha Dok Kaeo à 1 h 20 du matin. Les ados revenaient de chez un ami.
Le meurtre a choqué la communauté. La mère d’Oak, Jomsri Unglom, ancienne chef du village de Ban Pak Oon, âgée de 54 ans, est en pleurs depuis qu’elle a appris le décès de son fils. « J’ai pleuré toute la nuit en pensant à mon plus jeune fils de cinq enfants. J’ai pleuré jusqu’à ce que je sois en état de choc et qu’il ne me reste plus de larmes.
Jomsri, handicapée et alitée après une chute dans la salle de bain il y a deux ans, a raconté que La veille de sa mort, Oak lui a préparé un repas. Il lui a demandé si elle voulait boire de l’alcool. Il lui a donné 40 bahts, qu’il avait gagnés en cueillant des champignons avec son père et en les vendant, pour acheter de l’alcool pour soulager sa douleur.
« Mon fils dormait à mes côtés tous les jours et cuisinait pour moi depuis que je suis handicapée. Notre famille est pauvre et le week-end, il faisait la vaisselle dans les restaurants et autres petits boulots pour l’école et s’acheter un téléphone portable.
Une épouse aurait orchestré le meurtre de son mari de 44 ans en engageant un tueur à gages moyennant 300 000 bahts. La famille de l’homme a soupçonné un acte criminel suite à sa mort mystérieuse dans la province de Maha Sarakham.
Les responsables de la police ont tenu une conférence de presse lundi matin. Un commandant de la police métropolitaine, Noppasin Poolsawat, a partagé des détails sur l’enquête et les arrestations.
Il a révélé que Wannipa, également connue sous le nom de Mod, l’épouse du propriétaire d’une école de massage thaïlandaise nommé Phichit Kleepjinda, ainsi que ses complices Saroj Sueasuwan et Weerapat Sukonthasap, 25 ans, ont été arrêtés. Un autre suspect, Natthaphon Sirinonrang, 25 ans, identifié comme le tireur, est toujours en fuite et pourrait se trouver près d’une frontière.
L’enquête a établi un lien entre la fusillade survenue le 8 avril dans le quartier de Wang Thonglang à Bangkok et la mort ultérieure de Phichit à son domicile, Maha Sarakham. La police a rassemblé des preuves substantielles, ce qui a conduit à l’émission de mandats d’arrêt contre les quatre suspects. Wannipa est accusée d’être le cerveau et d’avoir indiqué où se trouvait son mari aux tueurs à gages. Saroj a préparé les armes et le véhicule, Weerapat a conduit la moto utilisée dans le crime et Nattaphol a tiré.
« Saroj et Weerapat ont avoué leur implication dans le complot, admettant qu’ils avaient été payés. Ils ont fourni des informations cruciales qui ont profité à l’enquête. » Cependant, Wannipa n’a avoué que partiellement, affirmant qu’il y avait des conflits et des problèmes de jalousie entre elle et son mari.
Mais des transactions financières prouvent que Wannipa a initialement transféré 45 000 thb à Nattaphol et 33 000 à Saroj, avec des paiements supplémentaires en espèces totalisant environ 300 000 bahts. Le projet d’assassinat de Phichit aurait été lancé après une vive dispute en mars. Le tueur à gages, Nattaphol, s’est rendu à Bangkok le 1er avril pour rencontrer Wannipa, qui l’a ensuite guidé vers l’endroit où se trouvait son mari.
Les preuves indiquent que Wannipa a soigneusement planifié l’assassinat, indiquant les lieux favoris de Phichit, dont un bar précis où Nattaphol a tiré le 8 avril. La tentative de meurtre a échoué.
L’enquête est en cours pour déterminer depuis combien de temps les complices se connaissaient et la nature de leur relation. Les mobiles sont les conflits de couple et les avantages financiers potentiels pour Wannipa à la mort de Phichit.
Selon Nopasin, l’enquête a révélé que Wannipa recherchait des tueurs à gages, ce qui prouve la préméditation. La police enquête également à Maha Sarakham, où Phichit a été retrouvé mort. Malgré l’échec initial de la tentative d’assassinat le 8 avril, le gang a continué à communiquer avec Wannipa, suggérant un effort persistant pour commettre le meurtre à Maha Sarakham, cette fois.
Phichit est mort le 16 avril, son corps devenant soudain tout noir, il s’est écroulé devant chez lui. Il a été rapidement incinéré mais, à posteriori, sa famille pense qu’il a été empoisonné.
Le fils d’une élue locale a été mortellement poignardé dans un pavillon en bordure de route (sala) après s’être arrêté pour aider un étranger qui semblait dans le besoin. Un de ses amis a également été blessé.
A Nong Ki, province de Buriram, le lieutenant-colonel de police Thongsuk Prongthale, a rapporté avoir reçu un appel de détresse concernant une agression au couteau tard lundi. Les policiers sont arrivés sur les lieux, route Chok Chai – Det Udom, où ils n’ont trouvé que des taches de sang, les victimes ayant déjà été emmenées à l’hôpital de Nong Ki par des proches.
Le défunt, identifié comme Sorosak, 33 ans, était le fils d’une élue de Khu Khat Noi. Il a reçu un coup de couteau mortel au cœur. L’ami, Wutthichai, 32 ans, a été atteint sur le côté droit du visage.
Selon Wutthichai, Sorosak et lui venaient tout juste de terminer leur travail de coupeur d’eucalyptus et rentraient chez eux à moto, accompagnés d’un troisième ami.
Alors qu’ils approchaient du pavillon – sala à l’entrée du village, un homme d’environ 30 à 40 ans, qu’ils ne connaissaient pas, leur a fait signe de s’arrêter. Pensant qu’il avait besoin d’aide, Sorosak s’est arrêté.
Wutthichai et Sorosak se sont approchés de l’homme pour s’enquérir. Mais sans prononcer un mot, l’homme a agressé Wutthichai, lui coupant le visage avec un couteau, avant de se jeter sur Sorosak qui était intervenu et l’a mortellement poignardé au cœur.
L’agresseur a ensuite pris la fuite avec le couteau taché de sang. Malgré ses blessures, Wutthichai a réussi à se rendre chez les villageois voisins pour obtenir de l’aide. Il a confirmé que ni lui ni Sorosak ne connaissaient l’agresseur. Personne ne comprend rien à cette agression qui semble tout à fait gratuite.
La mère de Sorosak, Pien, 53 ans, est assistante de chef de village Khu Khat Noi. Elle a exprimé sa profonde tristesse. Elle raconte que son fils était un garçon travailleur qui lui avait donné 1 000 bahts ce matin-là pour des travaux dans la maison et qui avait promis de lui acheter un ventilateur le soir.
Un agent du commissariat de Nong Ki a annoncé que le suspect avait été appréhendé. On ne sait toujours pas pourquoi il a tué.