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Aéroport de Don Mueang. Grave blessure à la jambe due à un tapis roulant : la faute à une roulette de valise ?

thaivisa 4 Juil 2023

Airports of Thailand (AOT) a mis en place un comité chargé d’enquêter sur un incident récent impliquant un tapis roulant dans l’un de ses aéroports, qui a entraîné une blessure grave à la jambe d’une passagère.

  Le comité, composé de représentants du ministère des Transports, de l’Institut d’ingénierie de Thaïlande (EIT), de la société Siam Hitachi, des membres de la famille de la victime, etc. a été chargé de mener à bien l’enquête dans les 15 jours.

L’incident s’est produit le 29 juin lorsque la passagère s’est blessée gravement à la jambe gauche sur l’un des tapis roulants de l’aéroport de Don Mueang

En réponse, le directeur de l’AOT, Kerati Kijmanawat, a annoncé que le comité évaluerait la possibilité de remplacer les trottoirs roulants âgés de 20 à 25 ans dans les six aéroports de l’AOT, à savoir Don Mueang, Suvarnabhumi, Phuket, Chiang Mai, Hat Yai et Mae Fah Luang. -Chiang Raï.  

À la suite de l’accident, les 20 trottoirs roulants de l’aéroport de Don Mueang ont été temporairement arrêtés. On les remettra progressivement en route après une inspection approfondie et possibles réparations, un processus estimé à environ un mois.  

Reconnaissant que certains des tapis roulants ont plus de 27 ans, Kerati a souligné que l’entretien avait été effectué régulièrement. Cependant, il a noté que le comité envisagerait de remplacer les plus anciens et pourrait adopter de nouvelles technologies, telles que les capteurs.  

Le surintendant de la police de Don Mueang, le colonel Pol Adirek Tongkeamkeaw, a quant à lui rapporté que les enquêteurs interrogent actuellement les personnes impliquées dans l’affaire en attendant les résultats des tests médico-légaux. Les images de vidéosurveillance de l’aéroport sont également examinées.

Certaines sources affirment que l’aéroport n’a pas encore délivré les images de vidéosurveillance pour des raisons inexplicables.

Une roulette de valise cassée pourrait être à l’origine du drame. La victime aurait perdu une partie de sa jambe. On ne connaît pas précisément la nature de ses blessures.

Boonpong Kijwatanachai, conseiller de l’EIT, a déclaré que si une roulette de valise s’était coincée, elle aurait pu casser le peigne du tapis, ce qui aurait créé un espace suffisamment large en bout de trottoir roulant pour que la jambe de la femme tombe dedans. Sur les photos, on la voit assise en bout de trottoir, une jambe invisible puisque coincée dans cet espace.

Tout le monde se renvoie la balle. Le directeur de l’AoT tente de rejeter la faute sur les fabricants du tapis roulant (qui a été installé il y a 27 ans).

Mais, selon Boonpong de l’EIT, jusqu’à l’incident du 29 juin, le tapis fonctionnait normalement. Le coulissement automatique était intact et avait fait l’objet de contrôles réguliers. Il ajoute que les préposés à l’entretien vérifiaient le système tous les jours avant sa mise en service.

L’EIT a conseillé de s’abstenir d’utiliser des téléphones portables sur les escaliers mécaniques et les trottoirs roulants, mais affirme qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Il indique que les escalators sont conçus selon les normes européennes.

Adirek Tongkeamkeaw (police de Don Mueang) indique que la police attend les résultats médicaux de la victime et prévoit de parler à la société de maintenance.

La passagère qui a dû se faire amputer une partie de la jambe est toujours soignée à l’hôpital international de Bumrungrad. Son fils a s’inquiète pour sa santé mentale, ajoutant qu’une équipe de psychiatres assiste sa mère.

On voit sur la photo de Facebook Udon Society que le « peigne » est complètement broyé ce qui a laissé assez d’espace à la jambe pour y glisser.

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