Le président de la commission parlementaire de l’agriculture, Sakdinai Noomnoo a déclaré le 14 décembre que Des hommes politiques et des membres du gouvernement sont soupçonnés d’être impliqués dans la contrebande de porc dans le pays.
Il ne s’agit donc plus d’allégations de journalistes mais bien de députés qui pointent des ministres du doigt sans prononcer de nom.
Les hommes politiques anonymes possiblement impliqués dans la contrebande de porc n’ont pas encore été interrogés et, subséquemment, ni traduits en justice.
On sait que certains responsables du département des douanes et du département de l’élevage n’auraient pas soumis de documents relatifs aux volumes de porc importés au port de Laem Chabang. » a déclaré le président de la commission parlementaire.
Le Département des enquêtes spéciales, qui a lancé une enquête approfondie sur les rackets liés à la contrebande de porc, n’a pas encore reçu les documents nécessaires de la part des fonctionnaires du département des douanes chargés de l’importation de viandes dans le port de la côte est, a déclaré Sakdinai.
Le président de la commission parlementaire a déclaré qu’il doutait que le porc de contrebande précédemment saisi par les autorités a été détruit comme l’ont affirmé les responsables du Département de l’élevage. Il pense que la viande a été probablement récupérée pour être vendue sur les marchés intérieurs.
Des membres de la commission parlementaire se sont rendus au port de Laem Chabang le 15 décembre pour enquêter sur les allégations d’inconduite de la part de fonctionnaires.
Le Premier ministre Srettha Thavisin a précédemment reproché au DSI de ne pas avoir réussi à retrouver le « gros bonnet » qui pourrait avoir orchestré la contrebande de porc et d’autres viandes, ce qui a déjà entraîné une baisse des prix des viandes produites dans le pays.
Les scandales de contrebande de porc ont récemment entraîné la mutation de Suriya Singhakamon directeur général de la DSI, comme s’il s’était approché de trop près de ce « gros bonnet ».
On suppose que c’est un gros « gros bonnet » pour obtenir la mutation d’un chef de la police et avoir fait reculer, de facto, le premier ministre. En effet, depuis son premier coup de menton, et depuis que le scandale prend forme, Srettha ne demande plus à la police ni à la justice de se hâter.
