Peter Davison. Les grenades ne font que 6 cm.
À Surat Thani, une femme accusée d’escroquerie aurait vendu de faux billets d’avion à prix réduit en ligne, trompant environ 50 personnes pour un montant total de 3,6 millions de bahts.
Le chef de la police, l’officier Sermpan Sirikong, a confirmé que 20 victimes avaient porté plainte le 21 avril, dénonçant Kaewta Chookhao, 32 ans. Bien que certains billets aient été acceptés, la majorité des acheteurs n’ont pas pu utiliser les leurs et n’ont plus réussi à la contacter.
Les autorités ont identifié son domicile à Koh Samui et l’ont convoquée à deux reprises, sans succès. La suspecte sera appréhendée sous peu.
La police thaïlandaise a arrêté 13 personnes liées à un réseau de jeux d’argent en ligne, Tee Yai 888, actif dans le nord-est du pays. Lors de raids dans cinq provinces, les autorités ont saisi des biens d’une valeur de 50 millions de bahts, incluant voitures de luxe, propriétés et bijoux.
Les propriétaires présumés du réseau, Nithithiwat (53 ans) et son épouse Nawaporn (30 ans), ont été arrêtés à Pattaya alors qu’ils étaient en vacances. Ils ont admis des accusations de jeux d’argent illégaux et de blanchiment d’argent. Onze autres suspects, impliqués comme administrateurs et comptables, ont été interpellés.
Ce réseau, relancé après sa fermeture en 2023, générait d’importants revenus, notamment grâce à des paris sportifs et jeux de casino. Les autorités ont découvert des transactions de plus de 600 millions de bahts, utilisant des comptes bancaires et des sociétés-écrans pour dissimuler l’argent. L’enquête se poursuit pour démanteler l’ensemble du système.
Deux ressortissants brésiliens ont été arrêtés à l’aéroport de Suvarnabhumi après que les douaniers ont découvert 7,4 kg de cocaïne dissimulés dans leurs bagages, d’une valeur estimée à 22 millions de bahts.
Les suspects, identifiés comme des passagers à haut risque en provenance du Brésil via Paris, ont tenté de passer par le canal vert sans déclaration. Une radiographie de leurs valises a révélé des anomalies, conduisant à une fouille qui a permis de découvrir la drogue emballée dans du papier carbone noir.
Ils sont inculpés d’importation et de possession illégale de stupéfiants, en vertu du Code des stupéfiants thaïlandais et de la loi douanière.
À l’aéroport international de Phuket, un Australien de 61 ans, Peter Davison, a été arrêté pour possession de grenades et autres explosifs dissimulés dans ses bagages. L’incident, survenu le 6 mai lors d’un contrôle de routine, a déclenché une intervention rapide de la police et des experts en explosifs. Selon certains médias, il s’agissait d’antiquités inoffensives.
Une agente de sécurité, Pakkanut Dumlak, a repéré des anomalies dans son sac, entraînant une fouille approfondie qui a révélé des grenades de 81 mm et 60 mm, une mine non identifiée et des composants explosifs. Davison ne disposait d’aucune autorisation légale pour transporter ces objets, ce qui constitue une infraction grave selon la loi thaïlandaise.
Il a été inculpé de possession illégale de munitions et reste en détention pendant l’enquête. L’affaire met en lumière l’importance des contrôles de sécurité dans les aéroports.
Un Australien de 32 ans, Daherwalid, a été condamné à 15 jours de prison en Thaïlande car il roulait sur la roue arrière à moto sur une route de Phuket le 27 avril. Son comportement dangereux a attiré l’attention des autorités, qui l’ont identifié et arrêté le 28 avril.
Sa moto, une Honda Click 160 louée, a conduit la police à interroger le propriétaire du magasin de location. Daherwalid a été inculpé pour conduite imprudente, une infraction passible d’un an de prison ou d’une amende allant jusqu’à 20 000 bahts.
Le verdict a été rendu le 5 mai, sans amende. Certains internautes ont cependant contesté l’information, affirmant qu’il aurait été libéré sous caution. Des critiques demandent son expulsion, estimant que la peine de 15 jours est insuffisante pour dissuader ce type de comportement dangereux.
Dans certains pays d’Europe, mais aussi d’Asie (la Thaïlande ?), chaque jour, des centaines de jeunes se livrent à ces pratiques aussi ridicules que dangereuses, il est vrai, sans jamais encourir les foudres des autorités.
