
Bangkok intensifie ses efforts pour réinventer la mobilité urbaine et renforcer son attractivité mondiale. Au cœur de cette démarche se trouve un ambitieux projet : l’extension d’un parcours de 47,5 kilomètres de promenades et de pistes cyclables le long du canal Saen Saeb. Lancé par le vice-gouverneur Wisanu Subsompon, ce programme vise à relier les quartiers clés de la capitale, les nœuds de transport et les communautés locales, dans une logique de mobilité douce et inclusive.
Pensé pour améliorer la qualité de vie, ce réseau piéton-cycliste proposera un accès sécurisé 24 h/24, avec éclairage moderne, rampes pour les personnes à mobilité réduite, vidéosurveillance et garde-corps. Déjà plus de 60 kilomètres de digues en béton armé ont été posés, avec 4,72 km supplémentaires en construction. Une portion entre les jetées de Wat Mai Chong Lom sur Phetchaburi et Phyathai est particulièrement populaire, offrant un cadre paisible au cœur de la ville. Les riverains saluent cette alternative aux rues saturées, idéale pour la marche, le jogging ou le vélo.
Le projet s’inscrit dans l’initiative Walkable, Safe Cycling, avec des extensions prévues vers des zones stratégiques comme Ladprao, Phrom Phong ou Thaphra, et un achèvement annoncé d’ici 2030. L’administration métropolitaine a d’ailleurs intégré les retours des habitants dans la conception des aménagements, favorisant ainsi une approche participative et adaptée aux besoins quotidiens.
Cette transformation urbaine s’inscrit dans un contexte plus large : selon une étude de hotelwithtub.com, Bangkok est classée meilleure ville au monde pour les nomades numériques en 2025, obtenant un score de 91/100. Grâce à son rapport qualité-prix, ses infrastructures solides et une vie locale dynamique, la capitale thaïlandaise attire 23 millions de visiteurs annuels avec un taux de personnes qui retournent à Bangkok de 18 %.
Alors que le coût de la vie reste abordable (en moyenne 1.537 USD/mois pour une personne seule), Bangkok se démarque des grandes métropoles mondiales comme New York ou Londres. Elle illustre ainsi une tendance forte : l’essor des villes asiatiques dans le paysage du télétravail nomade, combinant confort de vie, accessibilité et connectivité.
Bangkok ne se contente donc pas d’être une métropole vibrante : elle devient un modèle de résilience urbaine, tournée vers l’avenir et au service de ses habitants comme de ses visiteurs.