Le processus concernant l’élection du Premier ministre devrait se dérouler le 3 août, comme l’a rapporté le vice-Premier ministre par intérim chargé des affaires juridiques, Wissanu Krea-ngam, lors de la réunion du Cabinet mardi.
Le calendrier prévu s’établit ainsi :
- 13 juillet : Dernier jour pour que la CE (commission électorale) proclame officiellement le résultat des élections
- 24 juillet : Première session parlementaire
- 25 juillet : le Parlement se réunit pour choisir le Président de la Chambre
- 3 août : le Parlement vote pour le premier ministre
- 11 août : Prestation de serment nouveaux membres du cabinet et passation de pouvoir entre le gouvernement Prayut et son successeur.
Lorsqu’on lui a demandé si le candidat Premier ministre de la coalition dirigée par le MFP n’était pas en mesure de recueillir suffisamment de voix, le 3 août, le processus pourrait être repoussé jusqu’à ce que le droit des sénateurs à voter pour un Premier ministre se termine, le 11 mai 2024, Wissanu a déclaré que cela pouvait techniquement être fait.
Cependant, Wissanu a déclaré que les intéressés devraient d’abord demander à la commission électorale.
Il a également exprimé des inquiétudes quant au fait qu’un tel vide de pouvoir pourrait perturber la gouvernance du pays, et il ne pense pas que la coalition se lancerait dans un tel scénario. Cependant, le chef de Wissanu, Prayut, pourrait apprécier rester en poste, même par intérim, jusqu’en mai 2024.
On comprend donc que la CE doit valider ou annuler l’élection de Pita avant le 13 juillet.
En revanche les procédures judiciaires contre le Move Forward et, bien sûr, le possible coup d’état, pourraient avoir lieu à l’automne, voire encore plus tard.
Le MF semble prêt à céder le perchoir au PT mais certains, au MF, ne sont pas d’accord. Par ailleurs, on ne sait pas si la capacité de nuisance dont les sénateurs usent et abusent concernant le poste de premier ministre s’étend au poste de président de l’assemblée nationale.
