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Condamnée à 87 ans puis 43 ans de prison pour lèse-majesté, elle est libérée après 8 ans

thaivisa 28 Août 2025
17jan22anchanWEB

Anchan Preelert, 69 ans, a été libérée mercredi après plus de huit ans de détention, dans le cadre d’une grâce royale marquant l’anniversaire du roi de Thaïlande. Ancienne fonctionnaire, elle avait été condamnée en 2021 à 43 ans de prison pour avoir simplement partagé à 29 reprises des extraits audio jugés diffamatoires envers la monarchie, issus d’un podcast critique animé par « DJ Banpodj ». Elle n’a, elle-même, jamais émis la moindre réserve contre la monarchie. Initialement condamnée à 87 ans, sa peine avait été réduite de moitié après qu’elle a plaidé coupable.

Arrêtée en 2015 sous le régime militaire de Prayut Chan-o-cha, elle a passé près de quatre ans en détention avant son procès, puis a été incarcérée à nouveau en 2021. Sa peine a été progressivement réduite par plusieurs grâces successives, jusqu’à atteindre un reliquat de moins de trois ans, seuil permettant sa libération anticipée.

À sa sortie du centre correctionnel pour femmes de Bangkok, Anchan a été accueillie par des proches et des militants brandissant des pancartes « Bienvenue à la maison ». Elle a confié aux journalistes : « J’ai passé huit ans là-bas… C’est un sentiment amer. »

Sa libération, saluée par des organisations comme Amnesty International, est perçue comme un rare geste de clémence envers les prisonniers politiques. Elle intervient dans un contexte où la loi sur le lèse-majesté, l’article 112 du Code pénal, est de plus en plus critiquée pour son usage excessif et son interprétation large et sévère. Chaque infraction peut entraîner jusqu’à 15 ans de prison, et plus de 280 personnes ont été poursuivies depuis 2020, après les manifestations pro-démocratie.

Anchan conteste toujours son exclusion de la fonction publique, qui lui a fait perdre sa pension après près de 40 ans de service. Elle suivra un programme de réinsertion de deux semaines avant de regagner son domicile.

Son cas, emblématique, de la répression des voix dissidentes en Thaïlande, relance le débat sur l’amélioration de l’article 112 souhaitée par le Parti du Peuple, alors qu’un projet de loi d’amnistie a été rejeté par le Parlement en juillet.

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