Le Comité en charge du corridor économique oriental (Chachoengsao, Chonburi, Rayong) a appelé le nouveau gouvernement à résoudre les problèmes de contrats qui retardent le projet de train à grande vitesse reliant trois aéroports et son achèvement d’au moins un an, selon Chula Sukmanop, secrétaire général du comité.
Le projet, qui vise à relier les aéroports de Don Mueang, Suvarnabhumi et U-Tapao par un TGV qui roulera à 220 kilomètres pour un coût de 224,5 milliards de bahts, devrait désormais être opérationnel en 2028 et non 2027 comme prévu.
En 2019, la State Railway of Thailand (SRT) et le Comité CEE ont conclu un contrat avec un consortium dirigé par le groupe Charoen Pokphand (CP), le plus riche de Thailande. Cependant, la pandémie de COVID-19 a nécessité des ajustements aux termes du contrat. La filiale de CP, en charge, a déclaré des pertes opérationnelles annuelles allant de 200 à 300 millions de bahts.
Le nouveau gouvernement est désormais chargé des modifications des contrats. Chula a déclaré que la SRT avait déjà transféré des terrains pour le tronçon ferroviaire Suvarnabhumi – U-Tapao au consortium mais que la construction n’avait pas commencé.
Ce retard est dû à l’absence d’un certificat du Conseil des investissements de Thaïlande et à des modifications contractuelles non résolues, a-t-il ajouté. En outre, des complications surviennent également en raison des chevauchements de projets avec le chemin de fer Thaïlande – Chine sur les quelques kilomètres entre Bang Sue et Don Mueang.
Des négociations entre agences publiques et entreprises privées sont en cours pour résoudre ce problème et assurer la continuité du projet.
Chayatham Phromsorn, secrétaire permanent du ministère des Transports, a donné l’instruction au SRT lors d’une réunion le 13 septembre de céder les terrains aux entrepreneurs avant que la construction puisse commencer. Les zones litigieuses comprennent des terrains appartenant au ministère des Routes, à la Metropolitan Waterworks Authority et à Rajvithi Home.
Chayatham a noté que les canalisations, parfois imposantes, à Bangkok, doivent être retirées avant que les autorités puissent remettre ces terrains au SRT.
Sans le TGV Don Mueang Bangkok – Suvarnabhumi Samut Prakan – U-Tapao Rayong, le Corridor économique oriental de la Thaïlande n’est pas viable.
