
le baril noir
CHON BURI : La police a trouvé un corps humain dans un baril de 200 litres rempli de béton jeté dans un réservoir, et pense qu’il pourrait s’agir de celui d’un Coréen enlevé par trois suspects coréens à Bangkok la semaine dernière.
Des plongeurs ont trouvé samedi soir le gros tonneau en plastique noir contenant le corps au fond du réservoir de Map Prachan, dans le district de Bang Lamung à Chon Buri (soit Pattaya).
Le général Noppasil Phoonsawat, du Metropolitan Police Bureau (MPB), a déclaré samedi soir que le corps pourrait être celui de Roh Eui Jong, 34 ans, un Coréen porté disparu depuis le 3 mai. Mais la police a besoin de confirmation parce que tous les doigts de la victime ont été coupés, probablement pour rendre son identification difficile, a-t-il ajouté.
La mère de M. Roh, en Corée du Sud, a demandé mardi l’aide de l’ambassade de Corée du Sud à Bangkok pour localiser son fils après avoir reçu un appel d’un homme utilisant l’un comptes de réseau de son fils. L’homme exigeait 3 millions de bahts, affirmant que Roh serait tué si la rançon n’était pas versée mercredi. Il expliquait que l’argent était destiné à des drogues illicites lui appartenant et que Roh avait jetées dans une rivière.
L’ambassade à Bangkok a enregistré la plainte au poste de police de Khlong Tan, ce qui a amené le MPB à intervenir pour travailler avec la police de Chon Buri sur cette affaire.
Un homme vêtu d’une chemise légère, qui serait Roh Eui Jong, 34 ans, a été vu sur des images de vidéosurveillance, « guidé » par un suspect dans la zone de RCA, Bangkok, tôt le 3 mai.
M. Roh est entré en Thaïlande le 30 avril. Les enquêteurs n’ont pas révélé d’où il venait.
Sa petite amie thaïlandaise a déclaré à la police que l’homme traînait à RCA le 2 mai. Le lendemain matin, il a été emmené par des Coréens.
La police a vérifié les images de vidéosurveillance et a découvert que la voiture allait vers une maison de Bang Lamung dans l’après-midi du 3 mai. La maison était située à environ trois kilomètres du réservoir.
Des images de vidéosurveillance ont également montré que les suspects avaient changé de véhicule en utilisant un pickup blanc loué. On les voit aussi acheter un baril dans un entrepôt de plastique à environ un kilomètre de la scène du crime.
La propriétaire du magasin, Nittaya Chanprung, a déclaré à la police qu’un étranger conduisant un pickup blanc avait acheté un gros tonneau en plastique, des cordes en nylon et des ciseaux le 3 mai. Le client était calme et n’agissait pas de manière suspecte. Il a été filmé par les caméras de surveillance.
Le Gen Noppasil a déclaré que la petite amie et les proches de la victime affirmaient qu’il n’avait rien à voir avec un quelconque trafic de stupéfiants. La petite amie a également déclaré à la police que la victime ne connaissait pas les suspects et qu’ils venaient de se rencontrer à RCA.
Un cousin et une sœur aînée de la victime sont arrivés au poste de police de Makkasan à Bangkok plus tard dimanche pour une comparaison ADN.
Noppasil a déclaré que les images montraient qu’il y avait trois suspects sud-coréens.
Les 3 hommes ont emmené la victime en voiture dans une maison du quartier de Rom Klao, puis dans un condo de Soi Sukhumvit 77.
La voiture a ensuite quitté Bangkok pour Chon Buri avec la victime et deux suspects. La suite on la connaît.
Le 4 mai, vers 17 heures, les suspects ont quitté la maison à bord du pickup et de la voiture. Ils ont parcouru les rues de Pattaya pendant environ cinq heures.
Le 4 mai, vers 22 heures, les deux véhicules sont arrivés au réservoir de Map Prachan, avec le pickup transportant le baril noir. A 22h43, le pick-up est rentré à la maison sans le tonneau sur son plateau.
Les suspects ont débranché les systèmes de vidéosurveillance pendant leur séjour.
Noppasil a déclaré que les informations de la police de l’immigration montraient que deux suspects avaient quitté le pays. Il en resterait donc un. Il a également déclaré que les trois suspects avaient un casier judiciaire en Corée du Sud.
Cependant, d’autres sources ont indiqué que tous les suspects avaient fui le royaume – un pour le Myanmar, un autre pour la Corée du Sud et le troisième pour le Cambodge.
MISE à JOUR. Et voilà que lundi soir, l’agence de presse coréenne annonçait qu’un homme dans la vingtaine a été arrêté en Corée du Sud pour son implication présumée dans l’homicide et la dissimulation du corps du touriste sud-coréen à Pattaya. Le suspect a été retrouvé à son domicile dimanche soir et a été placé en état d’arrestation d’urgence, selon l’Agence provinciale de la police du Gyeongnam. La police cherchait à le localiser car il fait partie des trois ressortissants sud-coréens suspectés d’être les auteurs du kidnapping et du meurtre d’un Sud-Coréen de 34 ans en vacances en Thaïlande.
Un Thaïlandais est en fuite après avoir tué son voisin dans un condo de Nonthaburi, près de Bangkok. Les raisons du meurtre sont toujours à l’étude, mais on pense qu’il s’agit d’une dispute au sujet de leurs chiens de compagnie.
La police du commissariat de Rattanathibet a été appelée au condominium Seriphap à cause de coups de feu. Les officiers ont trouvé la victime, un Thaïlandais de 45 ans nommé Kongchai Rodkhai, mort dans un couloir du neuvième étage avec plusieurs blessures par balle.
Kongchai a été retrouvé portant un T-shirt gris et un short bleu. Son visage présentait deux blessures par balle plus une au bras gauche. Trois douilles ont été retrouvées sur les lieux du crime.
Les images des caméras de sécurité ont aidé la police à identifier le tueur. Kongchai était sur le point d’entrer dans son appartement lorsqu’un autre homme, le visage couvert par un masque de ski, s’est approché et lui a tiré dessus à plusieurs reprises. L’agresseur a ensuite quitté le bâtiment à moto.
Le tireur présumé a été identifié comme étant Narin Prinkprayong, 47 ans, voisin de Kongchai. Il est actuellement en fuite et les raisons du meurtre font toujours l’objet d’une enquête. L’épouse de Narin a déclaré à la police que son mari et Kongchai se disputaient depuis plus d’un an à propos d’une histoire de chiens.
Elle a dit que Kongchai n’aimait pas le bruit du chien de Narin grattant le mur et que Narin n’aimait pas les aboiements fréquents du chien de Kongchai. Une vive dispute avait eu lieu peu avant le meurtre.
L’épouse de Narin a également déclaré à la police qu’elle n’avait pas pu le joindre depuis le crime visiblement prémédité. Elle ajoute que Narin luttait contre la dépression et prenait des médicaments.
La police examine actuellement davantage d’images de vidéosurveillance pour tenter de découvrir par quel chemin Narin aurait pu s’échapper.