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Des civils cambodgiens défient l’armée thaïlandaise qui répond avec des balles en caoutchouc

thaivisa 17 Sep 2025
Thai-Violate-5

Mise à jour plus bas.

SA KAEO — Alors que la Thaïlande et le Cambodge annoncent la création d’un groupe de travail conjoint pour lutter contre la cybercriminalité et la traite humaine, un nouvel incident frontalier vient raviver les tensions entre les deux voisins. Le 16 septembre, des villageois cambodgiens ont démonté une section de barbelés près de Ban Nong Ya Kaeo, dans le district de Khok Sung, provoquant une réaction immédiate de l’armée thaïlandaise.

Selon Bangkok, l’incident s’est produit « sans équivoque » sur le territoire thaïlandais. Le porte-parole de l’armée, le général Winthai Suvaree, accuse le Cambodge d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu en laissant ses citoyens agir sous les yeux de militaires cambodgiens restés passifs. Il dénonce une tentative de provocation et de désinformation, affirmant que « certains veulent faire croire à une zone disputée, alors que la souveraineté thaïlandaise est claire ».

Côté cambodgien, les villageois affirment que les soldats thaïlandais ont étendu la ligne de barbelés, empiétant sur leur territoire. Une version que Phnom Penh n’a pas officiellement confirmée, mais qui alimente les soupçons d’un tracé frontalier mouvant, dessiné selon les souhaits des autorités thaïlandaises.

Selon des analystes de Bangkok, la Thaïlande se présente comme défenseur des normes internationales, mais refuse toute ingérence étrangère sur ses affaires internes. Lorsqu’il s’est agi d’envoyer des observateurs de l’ASEAN pour surveiller le cessez-le-feu avec le Cambodge, Bangkok a préféré limiter leur présence à des attachés militaires déjà sur place, illustrant un paradoxe : l’ouverture affichée à l’extérieur s’arrête aux frontières. Ainsi, contrairement au Cambodge, la Thaïlande refuse toute intervention neutre dans le tracé des frontières. Partant, les conflits sont inévitables.

Malgré cette tension, les deux pays ont signé un accord de coopération le même jour à l’hôtel Indochina de Sa Kaeo. Co-présidée par le général Thatchai Pitaneelaboot (Thaïlande) et le lieutenant-général Seang Thearith (Cambodge), la réunion a abouti à la création d’un groupe de travail de 24 membres chargé de rédiger un plan d’action contre les crimes technologiques et la traite humaine. Une version préliminaire est attendue le 25 septembre, avant validation finale le 30.

Le Cambodge accueillera également une réunion bilatérale sur le même thème le 26 septembre, dans une zone frontalière dont le lieu reste à préciser — un détail qui, dans le contexte actuel, n’est pas anodin.

Entre coopération affichée et tensions persistantes, la frontière thaïlando-cambodgienne reste un théâtre instable, où diplomatie et géopolitique se croisent au fil des barbelés. En effet, les zones en question ne couvrent que quelques mètres carrés — et pourtant, elles suffisent à alimenter « la guerre la plus bête du monde ».

Mise à jour, mercredi soir

Des soldats thaïlandais ont été accusés de nouvelles incursions sur le territoire cambodgien, notamment dans le village de Prey Chan, commune de Baichon, district d’O’Chrov. Selon des sources locales, les militaires auraient installé des clôtures en fil barbelé à l’intérieur des frontières cambodgiennes, provoquant l’indignation des habitants.

L’intervention thaïlandaise s’est accompagnée de l’usage de gaz lacrymogène, de balles en caoutchouc et de « canon à son » contre des villageois cambodgiens, exacerbant les tensions déjà vives dans cette zone frontalière. Ces actions ont suscité une vague de colère parmi la population locale, qui dénonce une atteinte répétée à la souveraineté cambodgienne.

De son côté, l’armée thaïlandaise pointe du doigt une violation de l’accord de cessez-le-feu par les forces cambodgiennes. Selon les autorités thaïlandaises, le général de division Chan Chopeiatra, commandant des forces cambodgiennes dans la province de Preah Vihear, aurait accompagné un groupe d’observateurs étrangers dans une zone sensible, près du temple de Ta Om, sans coordination préalable.

Ni la Thaïlande ni le Cambodge n’a été capable de prouver que ces quelques mètres carrés se trouvaient sur son territoire.

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