
Petites mendiantes cambodgiennes.
Le 14 février, une opération policière sur Sukhumvit Rd, Bangkok, a permis de secourir trois fillettes étrangères. La police de Lumphini, en collaboration avec des travailleurs sociaux, a effectué une opération de surveillance entre Sukhumvit Soi 3 et l’intersection d’Asok (soi 21).
Cette intervention a conduit à l’arrestation de 13 sans-abri, dont un Thaïlandais, 10 Cambodgiens et deux Laotiens. Parmi les Cambodgiens se trouvaient trois fillettes âgées de cinq à sept ans.
Les personnes interpellées ont été conduites au poste de police de Lumphini pour avoir enfreint la loi sur la mendicité. Les migrants ont été accusés de séjour illégal en Thaïlande. Ils ont été transférés dans un refuge à Nonthaburi pour des tests ADN, et les enfants ont été placés dans un centre d’accueil à Bangkok. Des efforts sont en cours pour contacter leurs parents.
Des enquêtes récentes ont révélé une augmentation du nombre de mendiants à Bangkok, souvent accompagnés de nourrissons pour susciter la sympathie. Bhuntin Noumjerm, député du parti populaire, a recommandé des tests ADN pour vérifier les liens biologiques entre les adultes et les enfants qu’ils accompagnent.
Bien évidemment, on sait que les enfants ne bénéficient pas de cette mendicité souvent organisée par des adultes sans scrupule qui récupèrent la mise.
Par ailleurs, le 15 février, les autorités thaïlandaises ont interpellé Wannipa, 43 ans, et son mari Uthen, pour production et diffusion de contenus pédopornographiques impliquant leur propre enfant de 10 ans, on comprend qu’il s’agit d’un garçonnet. Wannipa a reconnu les faits. L’opération a également conduit à l’arrestation de Thammasorn, 32 ans, et Thosaporn, 27 ans, accusés de commercialiser ces vidéos via des plateformes clandestines.
Le couple a été inculpé par le tribunal pénal pour « actes indécents sur un mineur de moins de 13 ans » et exploitation commerciale des enregistrements. Les enquêteurs ont découvert un réseau organisé sur un site web crypté et un groupe de messagerie privé, où des vidéos explicites étaient vendues. Les transactions, liées à un compte bancaire détenu par Thammasorn, ont généré près de 300 000 bahts en deux semaines.
Lors de perquisitions, la police a saisi des preuves numériques massives, notamment plus de 220 vidéos confirmées par l’enfant lui-même, désormais placé sous la protection des services sociaux de Phetchabun. Les relevés bancaires de Wannipa montraient des virements de 500 bahts, identifiés comme des frais d’adhésion au groupe.
Outre les charges initiales, Wannipa et Uthen sont désormais poursuivis pour traite d’êtres humains et actes immoraux sur mineur. Uthen affirme que les enregistrements étaient à usage privé, sans but lucratif, ce qui ne retire rien à leur caractère illégal.