Les agents du Cyber Crime Investigation Bureau (CCIB) ont arrêté un Français dans la province septentrionale de Chiang Mai pour avoir fabriqué et vendu de fausses cartes d’identité françaises à des compatriotes. Malheureusement, un autre suspect français, absent, a réussi à échapper à l’arrestation.
Les autorités françaises ont découvert la vente de cartes d’identité contrefaites sur le dark web. Ces fausses identités ont été utilisées pour commettre plusieurs délits en France, occasionnant une perte d’environ 90 millions d’euros (3,5 milliards de bahts). Une enquête plus approfondie a révélé qu’un Français de 51 ans, François, les avait produits et livrés depuis la Thaïlande .
François vivait à Hangdong, Chiang Mai avec sa femme thaïlandaise depuis environ 15 ans. Pour le traduire en justice, les autorités françaises se sont coordonnées avec le CCIB de Thaïlande pour mener une perquisition et arrêter le fraudeur présumé à son domicile.
Les agents du CCIB ont perquisitionné le domicile de François hier, le 18 janvier, mais il n’était pas là. Les agents ont trouvé sa femme thaïlandaise, Wachiraporn, et leur fille. Wachiraporn a déclaré que son mari venait de rentrer en France. On ne sait pas si c’est vrai.
Les agents ont trouvé des preuves de la production de fausses pièces d’identité, notamment un ordinateur, une imprimante et une machine à plastifier.
Wachiraporn a affirmé qu’elle ne savait rien du travail de son mari. Elle l’a seulement vu enseigner la langue aux enfants d’une fondation de la province, ajoutant qu’il parvenait à couvrir toutes les dépenses de la famille.
La police a enquêté sur un autre suspect, ce qui a conduit à l’arrestation d’un autre Français, X, 33 ans, dans son condo de la province de Chiang Mai. Les agents ont découvert que les transactions financières de X étaient liées à François. Les deux hommes ont également organisé des cours de langue pour les enfants au sein de la même fondation, de manière légale, semble-t-il.
X sera expulsé vers la France où il sera traduit devant la justice. On ne sait pas précisément quel était son rôle dans l’affaire.
Les preuves saisies chez les deux hommes seront remises aux autorités françaises pour faciliter la recherche et l’arrestation de François.
On ne sait pas non plus à quoi pouvaient ressembler ces CNI fabriquées de manières artisanales.
