Il est conseillé aux Thaïlandais de se préparer aux effets du phénomène météorologique El Niño de juillet à septembre, qui pourrait voir une quantité réduite de précipitations, jusqu’à 10 % par rapport à l’année dernière, en fonction de la gravité des conditions météorologiques, selon Somkuan Tonjan, du département météorologique thaïlandais.
La saison des pluies court de mai à novembre avec un pic durant la mousson en septembre.
Les températures ont augmenté depuis le début de cette année, le district de Tak ayant connu le record de 44,6 ° C, ce qui équivaut à la température enregistrée en 2016.
Il a prédit que les mois à venir seront encore plus chauds, en raison de moins de jours de pluie cette année, la saison des pluies devant se terminer en août, c’est à dire avant la mousson. Cela signifierait qu’il n’y aurait quasiment pas de saison des pluies en 2023.
S’il y a une ou deux tempêtes tropicales, il a déclaré que la quantité de précipitations cette année pourrait être inférieure de 5% à celle de l’année dernière. Il a averti que la Thaïlande connaîtrait une pénurie d’eau car les niveaux des réservoirs du pays devraient chuter fortement. Il n’a pas dit ce qu’il se passerait s’il n’y avait pas de tempêtes tropicales.
Au cours des 70 dernières années, le monde a connu cinq phénomènes super El Niño, qui ont eu un impact sur le temps en Thaïlande, à savoir en 1972-73, 1962-63, 1991-92, 1997-98 et 2015-16.
Le monde a également rencontré le phénomène super La Niña en 1954-56, 1973-76, 1988-89, 1997-98, 2014 et 2020-22.
Les anomalies climatiques mondiales liées à La Niña sont moins prononcées que celles associées à El Niño et, dans certaines régions, ont tendance à être inverses. Cependant, les effets de La Niña ne sont pas toujours le contraire de ceux d’El Niño.
Somchai Wangwattanapanich, vice-président de la FTI (les industriels) affirme que « L’impact d’El Niño devrait faire des ravages sur le pays, l’impact de la sécheresse se verra clairement l’année prochaine si le gouvernement n’a pas l’intention d’y faire face. »
La FTI a appelé le nouveau gouvernement à s’occuper de cela d’urgence, en particulier pour la zone CEE, dont l’approvisionnement en eau courante n’a pas été prévu.
Une source de l’industrie qui a requis l’anonymat a déclaré qu’une sécheresse pourrait porter un coup à la croissance économique thaïlandaise. L’agriculture souffrira. La source craint qu’un retard dans la formation d’un nouveau gouvernement n’empêche le pays de développer un plan de gestion de l’eau.
La pluie peut atténuer la pénurie d’eau, mais la quantité de précipitations en Thaïlande cette année devrait diminuer de manière significative, la région orientale devant être particulièrement sèche, a déclaré M. Somchai.
Il a suggéré au nouveau gouvernement de travailler sur la rivière Bang Pakong, le réservoir de Prasae à Rayong, qui se trouve dans la zone de la CEE.
Les autorités doivent également réviser le plan de développement des ressources en eau sur 20 ans pour mieux faire face à la sécheresse pendant les 1 à 3 prochaines années, a déclaré M. Somchai.
