
Funérailles de Siriwat
Un autre soldat est mort à cause d’un entraînement extrême et d’une punition cruels, a rapporté la commission parlementaire des affaires des forces armées de la chambre basse.
Le soldat Siriwat, âgé de 21 ans, du régiment de la police militaire navale, basé comme on le devine à Sattahip, est décédé le 2 juillet. Son ami, qui a accepté de témoigner, a informé le commission que Siriwat suivait un entraînement intensif, qui comprenait plusieurs tours de piste. A un moment de la course, Siriwat a semblé s’évanouir et s’est effondré à côté de l’entraîneur.
L’instructeur a ensuite donné des coups de pied au soldat Siriwat dans les jambes et les côtes et l’a giflé, pensant que le soldat Siriwat feignait l’épuisement. L’instructeur a ensuite ordonné à d’autres soldats de le porter jusqu’à un mât de drapeau, où il a été laissé au soleil sans aucune attention médicale.
Après un certain temps, le témoin est allé s’enquérir du soldat Siriwat, qui respirait aussi bruyamment que difficilement. Il a ensuite été transféré à l’hôpital Somdech Phra Nangchao Sirikit, proche, mais a succombé avant d’arriver à l’établissement. Une autopsie a révélé qu’il avait une côte cassée. On ne sait si cela est dû aux coups de pied.
La commission de l’assemblé nationale va maintenant convoquer les autorités et le personnel compétents pour poursuivre son enquête.
Les drames qui surviennent dans les casernes sont rarement médiatisés. Le décès de Siriwat a eu lieu le 2 juillet et il a donc fallu 3 mois pour que la population en soit informée. Tout dépend si l’armée parvient à un accord amiable avec la famille de la victime.
On ne connaît pas le grade de l’instructeur et bien évidemment on ne sait pas s’il a été sanctionné en interne.