VietJet La compagnie thaïlandaise Air s’est retrouvée dans une situation « sauvage » lorsque des passagers chinois, en mode « on s’en bat les steaks », ont fait entrer clandestinement une ménagerie sur un vol reliant Bangkok – Suvarnabhumi à l’aéroport Tao Yuan de Taipei, Taïwan. Après enquête on a trouvé un rat blanc, une loutre, des serpents, moult tortues et diverses autres créatures. La compagnie n’a pas détaillé.
Un passager Thaïlandais, Surasit Leelaprachakun, a ensuite raconté sur la page Facebook « Tiaw Took Tee Boarding Pass » (เที่ยวทุกที่ Boarding Pass) que le vol devait décoller à 15h15 hier 4 octobre et a démarré sans problème apparent.
Cependant, le voyage en douceur a pris une tournure inattendue lorsque les passagers ont remarqué un rat blanc se promenant sous les sièges. Les punaises de lit peuvent aller se rhabiller !
Ce rongeur n’était pas un rat ordinaire, son apparence immaculée ne laissait aucun doute sur le fait qu’il s’agissait d’un animal dispendieux.
Surasit a rapidement alerté les agents de bord, qui ont été surpris.
Un courageux steward, dans un acte de véritable bravoure, a réussi à capturer le rat et à le mettre en sécurité dans une boîte dans la cuisine arrière. L’homme s’est quand même fait pincer le doigt au cours de sa mission héroïque.
Dans le but d’identifier le propriétaire du rat, l’agent de bord a fait une annonce en trois langues : thaï, anglais et chinois. Cependant, personne ne s’est manifesté pour réclamer le rongeur.
En larmes un passager chinois (Taipei ou communiste ?), qui se trouvait assis devant Surasit, a finalement avoué être le propriétaire légitime du rat et l’a récupéré.
L’intégralité de la très vive conversation s’est déroulée en chinois.
A ce stade on se demande comment faire entrer un rat en cabine mais bon ! L’histoire aurait dû s’arrêter là.
Mais voilà qu’un autre animal, une loutre, a été trouvé en train de ramper sur le sol. Les loutres sont des animaux protégés par la convention « CITES ».
Les agents de bord ont ensuite soigneusement fouillé sous le siège du passager chinois jusqu’à ce qu’ils trouvent un sac fourre-tout noir. Le passager a nié qu’il s’agissait du sien, mais les hôtesses n’ont pas été convaincues et ont fouillé le sac, trouvant d’autres animaux, dont des serpents et des tortues.
Les passagers thaïlandais à bord ce jour-là ont émis l’hypothèse que le Chinois avait laissé les serpents manger le rat (disparu dans la bagarre) dans la boîte pour effacer toute preuve et d’échapper à d’éventuelles amendes. Cependant, le plan a été échoué car d’autres animaux se sont échappés du sac.
Surasit a révélé que les passagers n’ont pas été autorisés à débarquer à leur arrivée à Taipei et que les responsables de l’aéroport avaient passé environ une heure à vérifier les effets personnels de tous les passagers pour trouver d’autres passeurs éventuels.
Selon Surasit, plus d’un passager était impliqué dans le trafic d’animaux.
Surarit (et il n’est pas le seul) se demande comment les autorités de l’aéroport de Suvarnabhumi n’avaient pas détectés les bestioles. Il a déclaré avoir été fouillé et pensait que les mêmes mesures devraient être prises avec les voyageurs de toutes nationalités, même chinois.
Les animaux sont désormais sous la garde des autorités taïwanaises.
Selon le sérieux Matichon, 20 tortues étoilées de Birmanie, deux loutres, deux écureuils royaux et un chien de prairie, étaient cachés dans des bagages à main du gang.
