Un ancien boxeur a tué son père samedi pour un motif encore plus absurde que d’habitude.
Le fils a assassiné son père car ce dernier n’aurait pas labouré tout le champ comme prévu. Le fils a étranglé le cou de son père et a saisi une tige d’acier, généralement utilisée pour diriger des bœufs. Puis il a poignardé son géniteur à plusieurs reprises au cou et à l’abdomen avec cette tige, entraînant la mort.
Les médecins, ainsi que le colonel Watchirawit Wannathani, surintendant du poste de police de Lam Plai Mat, se sont précipités sur les lieux dans le village de Hin Kon, district de Lam Plai Mat.
À leur arrivée, ils ont découvert le corps de l’homme de 60 ans présentant plusieurs blessures causées par des coups violents. Des témoins ont confirmé que l’agresseur était le fils de la victime, âgé de 30 ans, qui a fui les lieux à moto.
L’enquête a révélé que le fils avait demandé à son père de préparer le terrain pour la culture de légumes. Cependant, fatigué, le père n’a réussi à labourer que deux parcelles, ce qui a irrité le fils, l’incitant au parricide. L’épouse du défunt a indiqué que leur fils avait déjà souffert de problèmes de santé mentale et avait été soigné dans un hôpital l’année précédente. De retour chez lui, il a refusé de continuer à prendre ses médicaments.
Si le système de santé thaïlandais est généralement très performant, le pays manque de psychiatres.
Le chef du village a raconté qu’après l’incident, le fils n’a montré aucun signe de remords ni de panique, se promenant calmement avant de repartir sur sa moto devant les villageois qui tentaient d’aider son père mourant. Le fils, autrefois boxeur bien connu sous le nom de David Kui, est recherché.
Les autorités ont transporté le corps du père à l’hôpital pour un examen plus approfondi, poursuivent l’enquête et recherchent le fils.
L’agent de sécurité d’une banque a admis avoir tué la propriétaire d’une ferme de durian.
Le corps de Chaweevan Jaichuea, également connue sous le nom de tante Eiad, a été découvert dans un trou d’eau de sa ferme de durians dans la province de Rayong, les mains liées derrière le dos.
À la suite du meurtre, la police a interrogé cinq des enfants de la victime et deux ouvriers. Tous ont nié toute implication.
Cependant, des images de vidéosurveillance ont montré un véhicule suspect, un pickup Ford chargé de caisses en plastique, qui correspondait à la description du véhicule appartenant à Charoen Ngoiphutorn, 55 ans, agent de sécurité dans une banque de la province de Chanthaburi.
Charoen était connu pour entretenir des liens étroits avec la victime. Il lui servait souvent de chauffeur.
Une escouade de police dirigée par le général Warawut Charoenchon, muni d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal provincial de Rayong s’est présentée chez Charoen à Chanthaburi à 1 heure du matin dimanche. L’arrestation s’est déroulée sans résistance et le pickup Ford du suspect, élément de preuve, a été saisi.
Au cours de l’interrogatoire, Charoen a finalement avoué le meurtre. Le matin du 5 mars, il était allé chercher Chaweevan pour l’emmener à la banque, tâche qu’il effectuait régulièrement. Il a demandé à emprunter de l’argent. Elle a refusé. Charoen a donc étranglé Chaweevan dans un accès de rage, utilisant un lacet pour lui attacher les mains derrière le dos.
Il lui a ensuite volé un collier en or et un téléphone portable. Il a attendu la nuit puis a jeté le corps dans le trou d’eau de la ferme, rentrant chez lui et travaillant comme si de rien n’était.
Charoen, un ancien soldat et condamné précédemment pour délit lié à la drogue, connaissait intimement la victime, ayant travaillé comme agent de sécurité dans la succursale bancaire à Chanthaburi que fréquentait Chaweevan.
Charoen est détenu.
Charoen
