THAI a indiqué que son comité des créanciers avait donné son feu vert à la fusion. Maintenant, le plan sera soumis au ministre des Transports Saksayam Chidchob et à l’Autorité de l’aviation civile de Thaïlande (CAAT).
Saksayan (du Bumjaithai) est pourtant suspendu de son poste de ministre par le tribunal depuis le 3 mars.
Actuellement, Thai Smile opère sous sa propre licence d’opérateur aérien (AOC), gérant ses opérations indépendamment de THAI. Une fois la fusion finalisée, THAI gérera la planification de la flotte, les horaires et les itinéraires de Thai Smile.
La fusion devrait ouvrir la voie à une meilleure coordination des vols court-courriers et long-courriers à l’aéroport de Suvarnabhumi à Bangkok , à une capacité accrue, à une meilleure utilisation des infrastructures et à une réduction des coûts grâce à des économies d’échelle.
THAI a mis en lumière les bénéfices attendus de la fusion. « Actuellement, THAI Smile Airways est l’une des filiales de THAI qui mettra en œuvre la restructuration des opérations commerciales afin d’améliorer la gestion de la flotte, un réseau de routes sans faille et la compétitivité sur le marché mondial. Le but est de participer à la stratégie nationale visant à faire de la Thaïlande la plaque tournante de l’aviation dans la région.
La marque Thai Smile disparaîtra mais ses plus de 800 employés ne seront pas touchés, selon le PDG de THAI, Chai Eamsiri.
La compagnie aérienne espère achever la restructuration au dernier trimestre 2023. En attendant, les passagers de Thai Smile peuvent acheter des billets et utiliser les services normalement.
THAI a enregistré un bénéfice net de 12,51 milliards de bahts au premier trimestre de cette année, un revirement considérable par rapport à sa perte nette de 3,25 milliards de bahts au cours de la même période de l’année précédente.
Et cependant, certains de nos lecteurs affirment ne pas avoir été remboursés des billets achetés avant la pandémie de COVID pour des vols finalement annulés. Il semble que THAI n’offre pas de choix entre « nouveau vol et remboursement » mais plutôt entre « nouveau vol et perte de la somme versée. »