
Barrage de Lam Takhong actuellement
Les autorités de Nakhon Ratchasima ont été chargées de préparer des plans complets pour lutter contre la sécheresse et les inondations, alors que le barrage de Lam Takhong (même province) ne contient que 16 % de sa capacité en eau. Certaines provinces peuvent connaître simultanément des zones complètement asséchées et d’autres inondées pendant la saison des pluies.
Le ministre de l’Économie et de la Société numériques, Prasert Jantararuangtong, a dirigé une équipe pour évaluer la gestion de l’eau et la situation de sécheresse au barrage de Lam Takhong. Surasri Kidtimonton, du Bureau des ressources nationales en eau (ONWR), a indiqué que les 4 959 réservoirs de la province contiennent actuellement 32 % de leur capacité de stockage collectivement. Parmi les principaux réservoirs, trois affichent un niveau d’eau supérieur à 30 %, mais le barrage de Lam Takhong, vital pour la province, ne contient que 16 % de sa capacité, bien que cela resterait suffisant.
Le ministre a chargé l’ONWR de coordonner avec les autorités locales pour surveiller les zones à risque et élaborer des mesures préventives contre les sécheresses et les inondations. Il a souligné l’importance de fournir une assistance rapide aux communautés touchées. Il a également chargé le Département royal de la pluie et de l’aviation agricole de mener des opérations d’ensemencement des nuages pour augmenter le niveau d’eau du barrage de Lam Takhong.
Le ministre demande la réparation des canaux existants pour augmenter la capacité de stockage. Il a également souligné la nécessité de renforcer les systèmes d’alerte précoce pour atténuer l’impact des catastrophes naturelles. Les autorités ont reçu pour instruction d’étudier d’autres ressources en eau.
L’ONWR promet de se préparer aux périodes de sécheresse et d’atténuer les risques d’inondation tout au long de la saison des pluies.
Cependant, les habitants de la province de Nakhon Ratchasima affirment que le barrage de Lam Takhong est presque à sec, atteignant son pire niveau depuis 20 ans, à 9 % de sa capacité, ce qui est officiellement classé comme une pénurie d’eau critique et non 16 % comme l’affirment les autorités. Ainsi, de vieilles maisons submergées depuis plus de 50 ans sont maintenant visibles. Il s’agirait de la troisième sécheresse la plus grave depuis sa mise en service en 1969.