La dette des Thaïlandais a grimpé à une moyenne de 559 408 bahts par ménage, soit une augmentation de 11 % par rapport à l’année dernière, en raison de la faiblesse de la reprise économique, de la pandémie de COVID19, des conflits politiques et des problèmes géopolitiques.
La Banque de Thaïlande met en œuvre des mesures pour s’attaquer au problème de la dette, ajoutant qu’il existe un besoin urgent d’éducation à la gestion de son budget et aux prévisions de dépenses sur le long terme.
L’impossibilité de former un gouvernement qui corresponde au résultat des élections, cependant, a été identifié comme un obstacle à la mise en œuvre de toute politique économique, amenant les investisseurs nationaux et étrangers à reporter leurs investissements jusqu’à ce qu’une image plus claire de la politique thaïlandaise émerge. Le retard affecte également la structure budgétaire pour l’exercice 2024, entravant la capacité du gouvernement à stimuler l’économie avec un budget de plus de 700 milliards de bahts au premier trimestre 2024.
Si la formation du gouvernement est reportée après le mois d’août, les allocations budgétaires pourraient être interrompues jusqu’au troisième trimestre de 2024, ce qui pourrait avoir un impact important voire épouvantable sur l’économie cette année et potentiellement affecter la stimulation économique au début de l’année prochaine. La croissance du PIB pour cette année devrait se situer entre 3 % et 3,5 % et elle pourrait atteindre 3,5 % à 4 % en 2024, en supposant que le gouvernement soit formé entre août et septembre.
Il est, par ailleurs, envisageable que le gouvernement ne corresponde pas à la volonté populaire sortie des urnes et que des troubles éclatent dans le royaume empêchant toute reprise économique.
