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La mafia utilise des Chinoises brûlées à l’acide pour mendier à Bangkok. Et ça rapporte !

thaivisa 22 Nov 2023

Une Chinoise qui semble avoir été gravement maltraitée physiquement a été arrêtée pour avoir mendié devant un centre commercial du quartier de Pinklao à Bangkok.

Il lui manquait deux doigts et avait subi des brûlures à l’acide au visage.

La police thaïlandaise pense qu’elle fait partie d’un gang de trafiquants d’êtres humains, car une vérification de son compte bancaire a révélé que 2 millions de bahts circulaient sur ce compte chaque mois.

Elle a cherché à éviter l’arrestation, se cachant dans les toilettes du centre commercial. La police est finalement entrée dans les toilettes, l’a fait sortir et a procédé à une fouille approfondie tout en l’interrogeant.

La police a découvert dans son sac une somme d’argent importante, environ 10 000 bahts, qu’elle aurait obtenue en mendiant. Cependant, aucun passeport n’a été retrouvé.

Lors de son interrogatoire, la Chinoise a déclaré qu’elle était entrée en Thaïlande le 10 novembre pour travailler comme mendiante, sans savoir que cela était interdit. Elle a déclaré à la police qu’elle était divorcée, avait deux fils résidant en Chine et qu’elle devait subvenir à leurs besoins.

Concernant les blessures sur son corps, elle a affirmé qu’elles remontaient à son enfance et qu’elle jouait avec des amis lorsqu’un contenant rempli de liquide a explosé dans un véhicule, la laissant complètement défigurée.

La mendiante chinoise affirme qu’elle n’a pas de résidence fixe en Thaïlande et qu’elle dort n’importe où.

Cela contredit les preuves trouvées, telles que des clés et une carte-clé dans son sac, qu’elle prétend avoir obtenues de quelqu’un qui les a perdues le 17 novembre.

De plus, si elle porte un uniforme scolaire thaïlandais ce n’est pas pour apitoyer les citadins parce qu’elle le trouve « seyant ».

Suite à l’arrestation, une Chinoise prétendant être l’interprète de la mendiante s’est présentée au commissariat de police avec le passeport d’icelle. Elle a déclaré aux policiers qu’elle avait été contactée pour agir comme interprète et assurer la coordination avec la police.

Elle a déclaré qu’elle n’était pas au courant des détails précis de l’affaire, mais qu’elle avait reçu pour instruction d’apporter les documents de la mendiante et d’expliquer la situation à la police.

L’incident présente des similitudes avec un cas survenu la semaine précédente, lorsque les autorités ont appréhendé des mendiantes étrangères. Toutes étaient des ressortissantes chinoises âgées de plus de 40 ans.

Elles portaient des uniformes d’étudiantes thaïlandaises dans le but de gagner la sympathie des badauds en échange d’un soutien financier.

Après les arrestations, une femme prétendant être l’interprète de tous les mendiants chinois s’est adressée à la police pour tenter de régler l’affaire.

Elle a proposé de payer une caution pour garantir leur libération. Cependant, les autorités ont refusé de libérer qui que ce soit.

Une enquête préliminaire indique que chaque mendiante est « payée » 10 400 bahts / jour et « récolte » en moyenne 1,8 million de bahts par mois. On comprend que la différence va dans la poche des chefs mafieux.

Compte tenu de leur physique monstrueux, avec leurs deux mains semblant avoir été trempées dans des substances brûlantes et leur visage couvert de cicatrices qui pourraient être liées à de l’acide, toutes ces femmes semblent être victimes de traite des êtres humains.

Même si elles affirment avoir volontairement choisi de mendier, elles hésitent à fournir la moindre information à la police, craignant que leurs familles ne soient torturées si elles parlent.

Le fait qu’elles soient nombreuses, qu’elles arrivent de Chine au même moment, qu’elles utilisent le même modus operandi, qu’elles soient « supervisées » par la même « interprète », qu’elles aient subi les mêmes brûlures à l’acide prouve qu’on est là face à un gang chinois.

Bien sûr, à ce stade, ces femmes auraient été victimes « d’accidents » et rien n’indique que la mafia les a brûlées intentionnellement.

On ne sait pas si la police locale va oser s’attaquer de front à la mafia chinoise.

La police chinoise cherche à l’éradiquer mais les autorités chinoises ne veulent pas que la presse en parle et, comme c’est arrivé récemment sur un autre sujet, il est possible que l’ambassade de Chine interdise aux médias thaïlandais d’évoquer ces sujets plus avant.

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