
Face à la pollution croissante à Bangkok, les autorités municipales ont inspecté les bus publics pour détecter les émissions de fumée noire au dépôt Sathuphradit de la Bangkok Mass Transit Authority (BMTA) le mardi 14 janvier.
Cette initiative, dirigée par Phonprom Wikitset, conseiller du gouverneur de Bangkok, et Prapat Luangsirinapa, directeur du Bureau de l’environnement, vise à résoudre la crise des particules fines (PM2,5) dans la ville.
Cinq bus des zones 2 et 4 de la BMTA ont été inspectés. Quatre d’entre eux respectaient la norme légale d’émission d’opacité de 30 %, mais un bus dépassait cette limite et devra subir des réparations avant de reprendre du service. Un bus sur cinq, cela signifie 20 %, ce qui sur l’ensemble des milliers de bus de la ville représente beaucoup.
Le conseiller Phonprom a souligné l’urgence de mesures plus strictes. « Même si quatre bus sont conformes, ils émettent toujours une fumée blanche visible, ce qui est inquiétant. Notre objectif est d’abaisser à court terme la limite d’opacité légale à 15 %. »
Phonprom a également révélé le plan à long terme de la BMTA visant à remplacer les bus diesel polluants par des véhicules électriques (VE). « La transition vers les véhicules électriques réduira considérablement la pollution de l’air à Bangkok. ». Il ne se risque pas à donner une échéance.
Cette inspection s’inscrit dans un effort plus large de l’Administration métropolitaine de Bangkok (BMA) pour lutter contre les PM2,5, un polluant dangereux lié à de graves risques pour la santé. La ville fait face à des niveaux de pollution dangereusement élevés, ce qui a incité les autorités municipales à intensifier leurs initiatives visant les principaux contributeurs, comme les émissions des véhicules.
Si Bangkok souhaite faire un pas vers des transports publics plus propres et plus écologiques, les bus antédiluviens et brinquebalants qui ne possèdent toujours pas la climatisation doivent être mis au rebut.