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Le phénomène La Niña, qui est apparu plus tôt cette année, s’est dissipé rapidement en l’espace de trois mois, laissant place à une phase neutre dans le cycle El Niño-Oscillation australe (ENSO). La Niña, opposée à El Niño, se distingue par des températures océaniques exceptionnellement froides dans le Pacifique équatorial, influençant les régimes climatiques mondiaux.
Les experts, bien que surpris par sa dissipation précoce, anticipent que les effets résiduels de La Niña persisteront, bien que leur durée reste incertaine. La phase neutre actuelle, caractérisée par l’absence de températures extrêmes, pourrait se maintenir jusqu’à la fin de 2025, avec un pic autour de la saison des tempêtes prévue entre août et octobre.
Cependant, les conditions neutres posent, malgré tout, des défis pour les prévisions climatiques, en raison d’autres facteurs, comme la chaleur océanique accumulée et le réchauffement climatique. Les océans, qui absorbent plus de 90 % de l’excès de chaleur, ont atteint des niveaux record de température en 2023-2024, entraînant des impacts significatifs sur les régimes météorologiques mondiaux.
Ce contexte rappelle 2024, où une phase neutre a précédé une saison d’ouragans particulièrement intense aux États-Unis. Certains experts craignent une activité similaire cette année. Par ailleurs, les températures mondiales continuent de grimper, exacerbant les vagues de chaleur et les conditions météorologiques plus chaudes et arides.
Force est de constater qu’après deux années pendant lesquelles, la saison chaude s’est montrée insupportable en Thaïlande, cette année, la température est plus clémente.