
La police de Nakhon Ratchasima a renforcé les mesures de sécurité dans les banques locales par crainte que les usuriers ne ciblent les citoyens pauvres venus retirer les 10 000 bahts reçus de la part du gouvernement. Bien évidemment, ce phénomène ne concerne pas uniquement la province de Korat.
Le 30 septembre, des agents du poste de police de Phimai ont été déployés à la succursale de la Banque pour l’agriculture et les coopératives agricoles (BAAC), pour assurer la sécurité des personnes venues retirer leurs fonds.
Outre la sécurité, la police apporte également son aide aux personnes âgées. Beaucoup d’entre elles, n’ayant ni smartphone ni carte bancaire, doivent utiliser leur livret pour remplir manuellement les formulaires de retrait. Les policiers assistent ces personnes en gérant les files d’attente et en collaborant avec le personnel de la banque pour que le processus se déroule sans encombre.
Des équipes de police ont été envoyées dans d’autres banques de la région pour surveiller toute activité illégale de recouvrement de dettes et pour apporter leur aide aux citoyens.
Tout au long de la journée, de nombreuses personnes est venues retirer les 10 000 bahts. La police a signalé qu’aucune plainte pour harcèlement par des usuriers n’avait été déposée dans le district de Phimai, sans doute grâce à la présence de la police. En revanche on sait que de nombreux usuriers se sont postés devant les logements de leur victimes et les ont obligées à les accompagner jusqu’à un ATM. Les usuriers, par définition, pratiquent des taux illégaux et leur recouvrement de dettes l’est également. Le gouvernement a, par ailleurs, clairement spécifié que les récipiendaires devaient d’abord injecter leurs 10000 bahts dans l’économie locale avant de rembourser des usuriers souvent escrocs.
Le 30 septembre marquait la dernière journée pour les transferts de la part du gouvernement concernant la première phase, c’est à dire celles de plus pauvres et des handicapés.