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  • Asie

La Thaïlande bombe le torse contre le Cambodge

thaivisa 3 Oct 2025
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La Thaïlande renforce sa posture sécuritaire à la frontière cambodgienne. Entre nominations stratégiques, projets d’infrastructure et diplomatie tendue, Bangkok affiche sa volonté de défendre sa souveraineté tout en appelant au dialogue.

Le 1er octobre, l’armée royale thaïlandaise (RTA) a nommé deux figures expérimentées à la tête des 1re et 2e régions militaires, zones clés le long de la frontière cambodgienne. Le ton est donné : dans une publication officielle, la RTA affirme que le Cambodge pourrait « trembler » face à leur expertise.

Le général Worayos Luangsuwan, fin connaisseur des opérations dans la province de Sa Kaeo, prend la tête de la 1re région. Le général Weerayut Raksilp, originaire du Nord-Est et impliqué dans les récents conflits frontaliers, dirigera la 2e région. Tous deux succèdent à des officiers promus ou retraités, dans le cadre du remaniement annuel validé par décret royal.

Le Centre thaïlandais d’action contre les mines (TMAC) a annoncé avoir neutralisé près de 3 000 engins explosifs entre août et septembre dans les zones frontalières de la 2e région. Les opérations ont permis de sécuriser plus de 236 000 m², tout en sensibilisant les populations locales aux dangers des mines et munitions abandonnées.

Le Conseil national de sécurité (NSC) a donné son feu vert à la construction d’une clôture le long de la frontière. Le Premier ministre Anutin Charnvirakul précise que le tracé sera défini par les forces armées, en tenant compte du terrain et des communautés locales. Le type de barrière (physique ou électronique) reste à déterminer.

Le projet est soutenu par le fonds Hathaitip, lancé par la Fondation Chulabhorn avec un don initial de la princesse éponyme. Les contributions dépassent désormais 100 millions de bahts, destinés à ériger clôtures et bunkers.

Les villages de Ban Nong Chan et Ban Nong Ya Kaeo, habités par des Cambodgiens et que la Thaïlande considère comme situés sur son propre territoire, cristallisent les tensions. Anutin insiste sur une approche légale et humanitaire, excluant l’usage de la force sans concertation. Les habitants, décrits comme des civils, doivent être protégés.

Le général Worayos Luangsuwan a demandé le report de la réunion du Comité régional frontalier (RBC), prévue du 10 au 12 octobre, si le Cambodge ne propose pas de plan d’évacuation pour les villages concernés. En cascade, les autres commandements régionaux ont suspendu leurs propres réunions RBC.

La réunion du Comité général frontalier (GBC) entre les ministres de la Défense des deux pays est elle aussi bloquée, en attente de la tenue des réunions RBC.

Anutin rappelle à la communauté internationale que la Thaïlande agit en défense de sa souveraineté, et non en agresseur, ce que le Cambodge conteste. Le pays reste ouvert au dialogue, mais prévient : sans coopération sur la gestion des villages et le déminage, aucune demande cambodgienne — y compris la réouverture des points de passage — ne sera acceptée.

Enfin, une proposition de ville jumelle entre Sa Kaeo et Banteay Meanchey est à l’étude pour faciliter le départ volontaire des résidents cambodgiens. La décision finale revient au NSC.

La Thaïlande affiche une posture ferme mais encadrée par des principes humanitaires. Le message est clair : la sécurité nationale passe par des moyens militaires, juridiques et diplomatiques coordonnés. Reste à voir si Phnom Penh répondra aux conditions posées pour relancer les négociations.

MàJ : vendredi soir, Anutin s’est lancé dans un discours Trumpien ou Hun Senien, musclé lors d’un échange avec des villageois, menaçant ceux qui voudraient rouvrir le poste-frontière avec le Cambodge : « Ceux qui veulent l’ouverture seront battus à mort. ». Il prétend agir selon la volonté populaire, tout en évoquant la nécessité de négocier pour maximiser les intérêts thaïlandais.

Selon l’expert et journaliste multirécompensé, Pravit Rojanaphruk, ce discours, sans données concrètes, cherche à flatter les ultranationalistes de Bangkok, au mépris des conséquences économiques et diplomatiques, notamment sur les relations avec le Cambodge et l’ASEAN.

Plus la situation sera dégradée à l’approche des élections, plus il aura de chances de remporter les élections à venir, car on ne change pas de capitaine dans la tempête.

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