agence gouvernementale de presse – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le gouvernement thaïlandais unissent leurs forces pour qu’il n’y ait plus d’enfants apatrides en Thaïlande.
Des responsables du gouvernement et des représentants de ces organisations dépendant de l’ONU se sont engagés à travailler ensemble pour accélérer le processus lors d’un séminaire à Bangkok mardi. Le séminaire, qui fait partie de la stratégie HCR-Unicef pour lutter contre le phénomène des enfants apatrides, vise à analyser les progrès de la Thaïlande tout en soulignant les obstacles restants et en identifiant des solutions.
Le gouvernement thaïlandais a approuvé la campagne #IBelong du HCR pour mettre fin au phénomène des enfants apatrides d’ici l’an prochain, 2024 et s’est engagé à ouvrir la voie à l’obtention d’un statut légal ou de la nationalité pour les apatrides, y compris les enfants, ainsi qu’à améliorer leur accès à la protection, à l’éducation et aux services sociaux. Plus de 63 000 apatrides enregistrés ont obtenu la nationalité thaïlandaise depuis 2015. On ne sait pas combien d’enfants font partie du lot.
La loi stipule également que tout enfant né en Thaïlande a le droit de s’enregistrer à la naissance, d’obtenir un certificat de naissance, d’aller à l’école et de recevoir des soins de santé même s’il n’a pas de statut légal ou de papiers.
Selon le représentant du HCR Giuseppe de Vincentiis, la Thaïlande a fait des progrès significatifs pour résoudre le problème de l’apatridie, mais il reste de très nombreux enfants apatrides dans le royaume. Il a déclaré que le HCR continuera à soutenir le gouvernement dans ce domaine, espérant qu’il prenne de nouveaux engagements lors du Forum mondial sur les réfugiés de cette année.
Pendant ce temps, la représentante de l’Unicef pour la Thaïlande, Kyungsun Kim, a souligné l’importance pour les enfants d’avoir une nationalité ou un statut juridique pour les protéger. Elle a souligné qu’il s’agit d’un premier droit fondamental qui permet aux enfants de jouir d’autres droits fondamentaux tels que la protection, l’éducation et les moyens de survie.
Le haut fonctionnaire thaïlandais interlocuteur, Eksiri Pintaruji, s’est félicité de cette réunion sans dire combien d’enfants restent apatrides en Thaïlande, ni combien d’enfants la Thaïlande va régulariser. Tous ces enfants sont nés en Thaïlande.
La lutte pour que les enfants obtiennent la nationalité s’était retrouvée sous les projecteurs il y a 5 ans lorsque 12 petits footballeurs et leur entraîneur avaient été coincés dans une grotte de Chiang Rai car certains d’entre eux étaient apatrides. Ils avaient été régularisés.
Enfin, la Thaïlande est encline à régulariser car la population du royaume est en baisse et le serait encore plus sans les apatrides qui obtiennent la nationalité.
