
Un Birman a commis un doubles meurtre – suicide dans une maison louée dans le district de Sankampaeng, province de Chiang Mai . Il a poignardé sa femme à mort et pendu leur fils de neuf ans à la porte d’une chambre avant de se pendre. La famille de trois personnes a été retrouvée morte le 23 avril.
Birman, thaïlandais ou français un mâle criminel reste un mâle criminel.
La Birmane de 29 ans, Nan Onn, gisait sans vie sur son lit avec une profonde blessure au cou. Le corps de son mari, San Tuay, 38 ans, était pendu à la porte de la chambre tandis que le corps du garçonnet de neuf ans, Thanaphon, était pendu à la porte d’une autre chambre.
La police a indiqué que les trois personnes étaient décédées 8 à 12 heures avant leur découverte. Les agents pensent que San Tuay a commis un meurtre-suicide parce que les objets de valeur de la famille n’avaient pas été touchés et que toutes les portes étaient verrouillées de l’intérieur.
L’employeur de l’épouse Nan Onn, une Thaïlandaise de 38 ans nommée Parinda Manokham, a été la première à être témoin de la scène tragique et l’a signalée au poste de police de Sankampaeng .
Parinda a révélé que Nan Onn travaillait dans son restaurant mais ne s’était pas présentée au travail le jour du drame. Elle a demandé à ses employés de s’enquérir.
Des collègues ont tenté d’appeler Nan Onn depuis l’extérieur de la maison mais n’ont reçu aucune réponse, cela les a incités à alerter Parinda qui a décidé de se déplacer. À son arrivée sur les lieux, Parinda a forcé l’entrée par la porte arrière et a été confrontée au spectacle horrible.
Selon Parinda, elle avait loué la maison à Nan Onn, lui permettant ainsi d’héberger les membres de sa famille. San Tuay n’était pas son employé mais travaillait dans un autre restaurant à proximité.
Parinda a révélé que Nan Onn connaissait son mari San Tuay depuis plus d’une décennie. Elle pense que le meurtre-suicide apparent provient d’un conflit dans le couple. Son employée n’a jamais évoqué ses problèmes personnels.
La police a mené une enquête plus approfondie sur l’affaire et pense que le mobile du meurtre-suicide pourrait être la jalousie . Nan Onn aurait parlé à quelqu’un au téléphone pendant de longues périodes presque tous les jours, ce qui a amené son mari à soupçonner un adultère.
La police a ajouté que le téléphone portable de Nan Onn a sonné plusieurs fois pendant que les policiers enquêtaient sur les lieux.
On ne sait pas pourquoi San Tuay s’est senti obligé de tuer aussi son fils de 9 ans.
A Koh Samui, Des militants de la Fondation Pavena pour les enfants et les femmes ont sauvé un garçon de sept ans et une fille de neuf ans. Leur père toxicomane a avoué avoir envoyé ses enfants travailler comme esclaves sexuels pour le dealer en échange de drogue gratuite.
Un voisin de 50 ans a demandé l’aide de la fondation après avoir vu un trafiquant de drogue nommé Jee détenir les deux enfants depuis plus d’un mois. Le citoyen a rapporté que le père des enfants était toxicomane et avait « donné » ses enfants au trafiquant en échange de drogues gratuites .
Selon cet homme, la fillette de neuf ans a réussi à échapper des griffes de Jee et a demandé l’aide des voisins. La fillette a révélé que Jee l’avait détenue et agressée sexuellement, ainsi que son jeune frère.
La section locale de la fondation a signalé le problème à la grand-mère des enfants. La grand-mère a demandé à Jee de lui rendre le garçon (la fille s’était déjà échappée) mais il a refusé, alors les voisins demandé à la Fondation Pavena de sauver le garçon. Les Thaïlandais préfèrent s’adresser à la fondation Pavena qu’à la police.
La fondation a cependant collaboré avec la police de Bo Phud et a perquisitionné la maison de Jee, le 24 avril. Les agents ont trouvé Jee en train de dormir avec le garçon dans la maison et ont immédiatement emmené l’enfant dans un endroit sûr.
Au cours du raid, les agents ont trouvé 150 comprimés de méthamphétamine – Yaba, et 0,27 gramme de crystal meth. Les voisins ont confirmé que de nombreuses personnes achetaient de la drogue à Jee.
Les policiers se sont ensuite rendus au domicile du père des enfants. Il a été testé positif aux drogues. Ils l’ont emmené au poste de police pour un interrogatoire plus approfondi, au cours duquel il a avoué avoir envoyé ses enfants à Jee en échange de drogue. Les policiers ont prévu de l’envoyer en rééducation. Il ne semble pas inquiété pour avoir « vendu » ses enfants à Jee, qu’il y ait eu agression sexuelle ou pas.
Quant à Jee, il est accusé de trafic de drogue. La police attend les résultats de l’examen médical des deux enfants et les informations issues de l’entretien avec le spécialiste de la protection de l’enfance pour confirmer les agressions sexuelles et porter des accusations supplémentaires contre Jee.