
Le cabinet thaïlandais a approuvé un projet d’amendement à la loi sur la protection des victimes de violence domestique, visant à renforcer les sanctions et à élargir la définition de la violence domestique. Les peines pour les infractions contre les mineurs et les récidives sont multipliées par dix, avec des peines maximales de six mois de prison et une amende de 60 000 bahts contre une amende symbolique de 6000 bahts actuellement. Cette initiative répond à une demande du ministère du Développement social pour mieux protéger les victimes au-delà de la loi de 2007.
La porte-parole du gouvernement, Sasikarn Wattanachan, a expliqué que l’amendement vise à introduire des mesures de protection efficaces pour éviter la récidive et permettre aux autorités d’apporter une aide adéquate aux victimes. La définition juridique de la violence domestique est élargie pour inclure les agressions sexuelles, les dommages à la santé mentale et à la réputation, offrant ainsi une protection plus complète.
Le projet de loi, approuvé par le Comité pour la protection domestique en juillet 2024, sera transmis à la Chambre pour délibération.
La ligne d’assistance téléphonique 1300 du ministère a traité plus de 4 100 cas en 2023, la majorité des victimes étant des femmes. Ce chiffre est en hausse par rapport à l’année précédente, soulignant l’importance de renforcer les mesures de protection et de soutien aux victimes de violence domestique.