La Thaïlande a exprimé son intérêt pour accueillir un Grand Prix de Formule 1. Le Premier ministre, Srettha Thavisin, a rencontré le directeur général de la F1, Stefano Domenicali, à cet effet, à Bangkok.
Dans le cadre d’un plan de développement touristique, la Thaïlande souhaite devenir une nouvelle terre d’accueil pour la Formule 1. Selon le site américain Bloomberg, Stefano Domenicali a réagi de manière très positive, affirmant que le pays – qui accueille déjà une étape du MotoGP chaque année à Buriram – possède tous les atouts nécessaires pour organiser un tel événement.
Le Premier ministre a évoqué l’idée de créer un circuit urbain dans les rues de Bangkok, la capitale du pays. Cette approche s’inscrit dans la tendance croissante des circuits urbains, qui sont de plus en plus appréciés par les organisateurs. En 2024, sept circuits urbains sont déjà programmés (Djeddah, Melbourne, Miami, Monaco, Bakou, Singapour et Las Vegas) sur les 24 courses du championnat du monde. De plus, la ville de Madrid en Espagne envisage de prendre la place du Grand Prix de Barcelone.
Concernant la Thaïlande, aucune date précise n’a encore été annoncée pour son éventuelle intégration au calendrier de la Formule 1. Cependant, le gouvernement thaïlandais met tout en œuvre pour faire du pays une destination touristique majeure, en se concentrant notamment sur les divertissements et les événements sportifs pour attirer les touristes dépensiers. Le porte-parole du gouvernement, Chai Watcharong, a récemment dévoilé les plans des autorités pour accueillir cet événement : « Fondamentalement, si la F1 doit avoir lieu en Thaïlande, nous souhaitons que le Grand Prix se déroule idéalement à Ratchadamnoen, autour de l’île de Rattanakosin à Bangkok, soit le cœur historique. Nous travaillons actuellement sur ce projet. »
Saksith Saiyasombut de CNA rappelle qu’en 1939, un Grand Prix (la F1 n’existait pas à cette époque) avait été programmé. Mais l’événement prévu le 10 décembre avec une piste s’étendant justement à Rattanakosin n’a jamais eu lieu. en raison du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Puis, en 2012, avec des GP organisés à Singapour et en Malaisie, l’idée d’un Grand Prix de Bangkok a été relancée et un an plus tard, un projet de piste rendait hommage à la version de 1939, prolongée via Ratchadamnoen Road.
Cette fois, la F1 n’a pas seulement manifesté un intérêt courtois, mais également un soutien sérieux grâce ou à cause de Red Bull. La boisson énergisante aux racines thaïlandaises dirigeait deux équipes de F1 et remportait des titres. On peut presque dire que Verstappen est champion du monde sur une voiture thaïlandaise.
Mais à la mi-juin 2013, la ville de Bangkok a interdit toute forme de course automobile dans son cœur historique. L’interdiction des courses automobiles par la mairie de Bangkok serait toujours en vigueur.
Le calendrier de la F1 est déjà plein avec 24 courses. La France est hors course. Même des temples de la course automobile comme Monaco ou Spa sont menacés. Singapour est la seule en Asie du Sud-Est, une région moins prisée que le Golfe Persique.
Rappelons cependant que le circuit international Chang à Buriram est de niveau FIA 1 et donc éligible pour accueillir la F1. Mais la politique actuelle de la F1 est d’aller vers les fans et non de leur demander de se déplacer. Qui est fan de F1 à Buriram ?
Moralité, il y a autant de chance de voir un GP de F1 à Bangkok que de voir une Alpine gagner un GP cette année.
