
Publicité pour une activité de Nong Nice le 21 août
suite de cette affaire
La Division de répression des crimes technologiques (TCSD) a convoqué les membres de la secte dite de « connexion mentale », dont le gourou est un garçon de huit ans (peut-être neuf maintenant), pour un interrogatoire le 11 septembre, a déclaré mardi l’avocat Ananchai Chaidet.
M. Ananchai, président d’une fondation bouddhiste, ainsi que des militants sociaux, dont Athithep Pata de l’Université Mahachulalongkornrajavidyalaya, Tankhun Jitissara et Chalida « Ton Or » Palamart, se sont rendus mardi au Bureau central d’enquête (CIB ou FBI local) pour suivre le cas de Nong Nice, un garçon qui prétend avoir été le fils du Bouddha dans une vie antérieure.
Le garçon prétend également qu’il peut se connecter avec l’esprit des autres et leur enseigner le dhamma (l’enseignement du Bouddha) et la méditation en utilisant des pouvoirs télépathiques.
En mai, M. Ananchai et le groupe ont déposé une plainte (voir article ci-dessus) auprès du CIB contre huit personnes impliquées dans l’opération, dont le garçon et ses parents, pour fraude – arnaque et violations de la loi sur l’informatique et de la loi sur la protection de l’enfance.
M. Ananchai a informé les médias que le TCSD a convoqué les huit suspects le 11 septembre pour les interroger et entendre les accusations portées contre eux.
Il a émis l’hypothèse qu’il y avait d’autres individus derrière la secte alors que ses activités se poursuivent, ajoutant qu’il enverrait des lettres demandant aux organisations fournissant des lieux de réunion pour leurs activités, y compris les « bains d’aura », de cesser de les soutenir.
M. Tankhun a également demandé une enquête sur l’éthique de l’avocat qui représentait les suspects.
M. Ananchai a déclaré que les actions du garçon et de ses complices ont gravement déformé les enseignements du Tripitaka (textes bouddhistes) ainsi que les principes bouddhistes, citant la récente publication par le Conseil suprême de la Sangha d’une ordonnance en sept points sur la pratique du Dhamma.
M. Athithep a déclaré qu’il poursuivrait l’accusation contre le groupe pour fausses interprétations du Tripikata.
On trouve les activités de ce courant de croyances sur Internet (Facebook, YouTube, etc.) : นิรมิตเทวาจุติ
On notera que le bouddhisme originel est largement interprété de manière parfois contestable par de nombreuses autres personnes et organisations.