
Le Département du Revenu cible les vendeurs en ligne gagnant plus que le seuil de revenu légal, ainsi que les travailleurs indépendants, tels que les influenceurs, en matière de taxation.
Des dizaines, voire des centaines, de milliers de Thaïlandais vendent sur Internet via les réseaux sociaux. Tant que les revenus restent modestes, ils échappent à l’impôt. Mais si cela devient une activité principale, ils deviennent commerçants.
Ces groupes sont sensibilisés à leur obligation de déclarer leurs revenus. La technologie est également utilisée pour suivre leurs activités. Le ministère conseille de produire les déclarations de revenus rapidement, car les erreurs peuvent être corrigées ultérieurement. Toutefois, le non-respect des délais entraînera des sanctions, tant civiles que pénales.
Les sanctions civiles comprennent des amendes équivalant à deux fois le montant de l’impôt dû, plus 1,5 % d’intérêts par mois (18 % par an). Les sanctions pénales, comme l’utilisation de fausses factures ou la production de faux documents, peuvent entraîner jusqu’à 7 ans de prison.
Pour l’exercice 2025, l’objectif de collecte globale des impôts du ministère des Finances est de 2,37 billions de bahts, soit une augmentation de 5 %. Au cours des trois premiers mois, il a collecté 470 milliards de bahts, dépassant l’objectif de 4 milliards. Les fortes rentrées dues à la TVA ont compensé la baisse des droits d’importation (en baisse de 2 milliards) et de l’impôt sur les sociétés.
Malgré les difficultés, le ministère espère dépasser son objectif de recettes au premier semestre 2025. Cependant, le second semestre pourrait être plus difficile en raison de la baisse des déclarations d’impôts sur les sociétés, qui dépendront de la croissance économique modeste de l’année dernière.
Le ministère ne parle pas d’un possible impact positif de la manne de 10 000 bahts qui devrait par ricochet contribuer à faire rentrer des taxes sur les produits vendus.