
Les chambres de commerce thaïlandaises ont exprimé leurs inquiétudes concernant le nouveau projet de loi sur la protection du travail, avertissant que la réduction de la semaine de travail de 48 à 40 heures, ainsi que les jours fériés et les congés supplémentaires, pourraient immédiatement augmenter les coûts de main-d’œuvre et mettre à rude épreuve les petites et moyennes entreprises (PME).
Poj Aramwattananont, président du conseil, a déclaré que la Chambre de commerce thaïlandaise et la Commission mixte permanente du commerce, de l’industrie et des banques (JSCCIB) avaient adressé une lettre pour exprimer leur mécontentement au président de l’Assemblée nationale, au ministre du Travail et à la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi.
Ils ont souligné que cette législation, bien que visant à améliorer les droits des travailleurs, pourrait perturber les activités des entreprises, en particulier celles des PME confrontées à des coûts élevés et à une liquidité limitée. Cela pourrait entraîner des licenciements ou des fermetures.
Le Conseil a insisté sur son soutien à l’amélioration de la qualité de vie des travailleurs conformément aux normes de l’Organisation internationale du Travail (OIT), notamment en matière d’horaires de travail équitables, de droits à congés et de protection de la dignité humaine.
Cependant, Poj a souligné que ces changements doivent être gérés avec soin, grâce à des mécanismes internes de relations professionnelles, des évaluations d’impact quantitatives et des mesures d’accompagnement avant leur mise en œuvre.
Il a également appelé les législateurs à respecter l’article 77 de la Constitution, garantissant que les lois publiques fassent l’objet d’une consultation approfondie des parties prenantes et d’une analyse d’impact. Le Conseil soutient que le projet de loi actuel ne bénéficie pas d’une large adhésion des employeurs. Il est difficile à mettre en œuvre et pourrait nuire à la compétitivité et à l’économie thaïlandaises.



