
Photo: Achadthaya Chuenniran
Depuis le début du mois d’octobre 2025, les sauveteurs de la plage de Patong, à Phuket, font face à une augmentation notable des cas de piqûres de méduses, en particulier chez les touristes. Plusieurs incidents ont nécessité des hospitalisations, notamment en raison de réactions allergiques sévères provoquées par des méduses-boîtes, une espèce particulièrement redoutée, que l’on peut aussi appeler en français « Cubozoaires » ou « cuboméduses ».
Ces méduses, reconnaissables à leur cloche translucide en forme de cube, possèdent des tentacules garnis de cellules urticantes capables d’injecter un venin potentiellement mortel. Le danger réside dans leur quasi-invisibilité dans l’eau et dans le fait que même des tentacules détachés peuvent provoquer des piqûres. Les symptômes les plus fréquents incluent des éruptions rouges, des sensations de brûlure intense, voire des troubles respiratoires chez les personnes sensibles.
Face à cette situation, les sauveteurs appliquent en première intention du vinaigre sur les zones touchées, afin de neutraliser les cellules urticantes et limiter la diffusion du venin. Toutefois, dans les cas les plus graves, les victimes sont transférées vers les hôpitaux de l’île pour des soins médicaux plus poussés.
Les autorités locales appellent les baigneurs à la vigilance et rappellent les gestes de premiers secours en cas de piqûre :
- Sortir immédiatement de l’eau pour éviter tout risque de noyade en cas de malaise.
- En cas de perte de conscience ou de difficultés respiratoires, alerter les secours et pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) si nécessaire.
- Verser rapidement du vinaigre sur la plaie, sans frotter ni toucher à mains nues.
- Retirer les tentacules visibles à l’aide de pinces.
- En l’absence de vinaigre, rincer à l’eau de mer (jamais d’eau douce, ni d’urine ou d’huile).
- Surveiller la victime pendant au moins une heure, même en cas de symptômes légers.
Cette recrudescence rappelle que la beauté des plages thaïlandaises s’accompagne parfois de risques naturels, et que la prévention reste la meilleure protection.