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L’histoire d’un expatrié Suisse irascible qui se met tout seul dans la mouise

thaivisa 1 Mar 2024

L’histoire est tout à fait anecdotique. Elle montre que les étrangers, mais aussi les Thaïlandais, doivent savoir rester à leur place et ne pas agresser des médecins. On a vu l’an passé qu’un policier important qui avait tué avec sa moto, une médecin sur un passage pour piétons à Bangkok ne pouvait pas échapper à une condamnation alors que tous ceux qui tuent des piétons pauvres échappent à toute sanction.

Acte 1, « Je suis ami avec le chef de la police »

Une femme médecin demande justice après avoir été agressée par un Suisse alors qu’elle s’asseyait sur l’escalier de sa villa en bord de mer à Phuket . L’étranger serait le propriétaire d’un sanctuaire d’éléphants et aurait des liens avec des policiers thaïlandais de haut rang.

Le père de la victime, Chaiyachot Uttamang, a partagé sur Facebook l’histoire de sa fille, médecin au Bangkok Hospital de Phuket. Chaiyachot a déclaré que sa fille avait été agressée physiquement par un Suisse de 45 ans, sur la plage du cap Yamu dans le district de Thalang à Phuket, à 19h30 le 24 février.

Selon Chaiyachot, la femme médecin et sa collègue ont dîné au restaurant Taste Yamu et ont profité de la plage après le repas. Elles ont rencontré un agent de sécurité sur la plage qui leur a permis de se détendre sur place, leur laissant croire qu’il s’agissait d’une plage publique.

La médecin s’est assis sur les marches reliant la villa de luxe numéro 23 à la plage, pensant qu’il s’agissait d’un escalier public. De façon inattendue, elle a été attaquée par derrière. Lorsqu’elle s’est retournée, elle a découvert que l’agresseur était un étranger pesant plus de 100 kilogrammes.

L’étranger, finalement suisse , a enregistré une vidéo alors qu’il l’agressait et qu’il n’arrêtait pas de crier des insanités à son égard ainsi qu’à son amie.

Elles se sont précipités pour demander de l’aide à l’agent de sécurité. Plus tard, elles ont rencontré l’épouse thaïlandaise du Suisse et ont espéré que la situation s’améliore. A tort, car la femme thaïlandaise leur a crié des injures.

« Hé, les salopes. Ne sais-tu pas que tu ne devrais pas t’asseoir devant chez moi ? Je peux vous tirer dessus tout de suite, et personne ne pourra m’arrêter parce que mon fils est policier. Je connais le chef de la police et je vous ferai mettre en prison. Je vais appeler le chef maintenant !

Le Suisse, toujours très classe, a également continué de hurler. « Vous savez, je ne paie pas un million de bahts par mois la location de cette villa pour que vous puissiez vous asseoir, d’accord ?

Deux policiers sont arrivés 15 minutes plus tard et ont déclaré que les deux parties avaient violé la loi.
– La médecin a pénétré sans autorisation dans la propriété de l’étranger.
– Le Suisse a agressée physiquement une femme.

Les policiers ont exhorté la médecin à ne pas porter plainte et lui ont demandé de résoudre le problème sur-le-champ.

La police a déclaré que la sanction pour intrusion serait beaucoup plus sévère. Cela peut entraîner une peine de quatre ans de prison, tandis que l’étranger peut payer une indemnisation pour mettre fin à l’accusation d’agression physique. Les policiers, à ce stade, se rangeaient du côté de la femme du Suisse.

La médecin a alors proposé trois options à l’étranger et à son épouse : s’excuser mutuellement et mettre un terme à l’affaire, se séparer sans excuses ou engager une procédure judiciaire.

L’étranger a rejeté tout accord et a ordonné à la médecin de lui présenter ses excuses. Il a insisté sur le fait qu’il ne s’excuserait jamais pour l’agression et qu’il porterait plainte à la police pour que la médecin aille en prison.

« La suite lui prouva que non. » comme disait Brassens.

La médecin a décidé de porter plainte contre l’étranger au poste de police de Thalang . Elle a découvert qu’il était propriétaire d’un sanctuaire d’éléphants à Phuket, ce qui l’a amenée à remettre en question son comportement.

« Cet homme promet de protéger les éléphants mais blesse une femme ?

Craignant que leur plainte ne soit ignorée en raison de l’influence et des relations supposées du Suisse, la médecin et son père ont partagé publiquement leur histoire, dans l’espoir d’obtenir du soutien.

A la fin de ce premier acte, on peut tout de suite rappeler que se prévaloir d’être ami d’un policier, c’est se leurrer. Bien souvent les policiers vous promettent leur protection lors de soirées arrosées mais ils vous auront oublié aussitôt. Ou bien vous vous liez avec un policier qui, demain se fera prendre les doigts dans le pot de confiture et ne pourra pas vous venir en aide. Enfin, vous pouvez tomber sur un os, c’est à dire une médecin, intelligente et de bonne famille.

Acte 2 « Je n’ai pas donné de coup de pied à cette femme, j’ai trébuché »

Deux / trois jours plus tard

Le Suisse a nié avoir agressé physiquement la médecin thaïlandaise alors qu’elle était assise sur les marches de sa villa de luxe à Phuket , affirmant qu’il s’agissait d’un accident. Il a trébuché dans les escaliers, ce qui a malencontreusement mis en contact son pied et le dos de la dame.

Maintenant, on donne les noms : La femme médecin de 26 ans s’appelle Tarndao Chandam, le Suisse Urs Fehr, 45 ans.

Par ailleurs, la vidéo est assez claire, les deux femmes étaient assises sur des marches qui se trouvaient entre un grand jardin et la plage. Il était impossible de savoir qu’elles se trouvent déjà DANS la propriété. Urs n’avait installé aucun panonceau. Sa charge éléphantesque montre une personne qui a perdu tout sens commun.

Fehr a ensuite accordé une interview à un média local pour essayer de se sortir du piège. Son propre piège.

Fehr a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que l’affaire devienne aussi grave et qu’il aimerait s’excuser auprès de Tarndao s’il l’avait blessée cette nuit-là.
Ce qu’il avait refusé de faire sur le coup.
L’avocat thaïlandais de Fehr a déclaré aux médias que le Suisse et sa famille s’inquiétaient pour leur sécurité, citant une précédente introduction par effraction par un criminel thaïlandais. Pourtant, aucun panonceau, aucune chaînette au bas de l’escalier.

Le bureau administratif de Thalang (TAO) a mené une enquête plus approfondie sur la villa le 29 février. Selon le TAO, les marches ont été construites sur la plage publique sans autorisation. Le TAO a donc ordonné de retirer les marches dans un délai de trois jours.

Le commandant adjoint de la police provinciale de Phuket, Passakorn Sontikul, a assuré que justice serait rendue aux deux parties.

Selon Passakorn, la police de l’immigration enquêtera sur l’agression de Fehr. Son visa sera révoqué s’il était reconnu coupable. Passakorn a ajouté que la sanction en cas d’agression dépendait de la gravité de la blessure de la victime.

Tarndao a révélé aujourd’hui aux médias qu’elle se battrait pour que justice soit rendue. Elle a ajouté qu’elle accepterait la décision des législateurs si elle perdait le procès, mais qu’elle demanderait une compensation si elle gagnait. Elle l’intention de faire don de l’indemnisation reçue pour la préservation et l’entretien de la plage sur les lieux de l’incident.

Un média local a également exhorté les départements concernés à enquêter sur toutes les plages publiques de la province. Le journaliste a souligné que certaines plages publiques étaient illégalement occupées par des opérateurs commerciaux et des étrangers et a appelé à la restitution de ces zones aux citoyens.

Fehr est le fondateur du parc Green Elephant Sanctuary près de la plage de Surin, dans le district de Thalang à Phuket. Le sanctuaire se consacre à offrir une vie meilleure aux éléphants maltraités, en promettant de ne pas les enchaîner ni les battre. Il propose un forfait touristique permettant aux visiteurs d’interagir avec les animaux et de contribuer à leur protection.

Cela ne lui donne pas le droit de se comporter comme un pachyderme.

Acte 3 Fehr au commissariat. Une expulsion possible

Le Suisse qui aurait donné des coups de pied à une médecin de 26 ans à Phuket, a présenté des excuses publiques pour l’incident mais continue de prétendre qu’il a glissé.

Urs Beat, également connu sous le nom d’Urs Fehr ou David, a déclaré qu’il avait confondu la médecin thaïlandaise et ses amis avec les membres d’un groupe de 7 à 8 touristes chinois qui pénétraient dans sa propriété depuis plusieurs semaines. Il s’est mis en colère, s’est approché d’eux (en fait, a chargé), a glissé et ne s’est pas excusé (en fait, a refusé de s’excuser).

Une vidéo capturée par Urs Beat lui-même le montre marchant vers Thandao « Dr. Pai » Chandam et son amie alors qu’elles étaient assises sur l’escalier. Escalier qui n’avait rien à faire là. Cependant, le film s’arrête au dernier moment, sans montrer clairement si Urs Beat avait donné un coup de pied ou s’il avait glissé, comme il le prétendait. Néanmoins, on peut l’entendre crier des grossièretés.

La police a déjà visité la villa sur la plage de Yamu, où l’incident s’est produit, et a déterminé que la construction de l’escalier où était assis le Dr Pai violait la loi en empiétant sur le domaine public. Le propriétaire de la villa a reçu l’ordre de retirer l’escalier sous peine de poursuites.

Concernant les coups de pied, le Dr Pai a informé les journalistes qu’elle avait l’intention de poursuivre l’affaire. Urs Beat devrait faire sa déclaration aujourd’hui à la police du commissariat de Thalang.

Les autorités compétentes ont également inspecté le sanctuaire d’éléphants d’Urs Beat pour vérifier ses licences. Le sanctuaire abrite 14 éléphants et le Bureau de l’élevage de la province de Phuket examine actuellement les documents, selon Suthat Niyomthai, chef du bureau.

Le problème est que les lois sont, en réalité, très sévères et difficiles à comprendre, on est souvent hors la loi sans le savoir. Ours, oups Urs, pourrait se faire expulser de Thailande pour son attitude arrogante. Si cela devait arriver, ce qu’on ne lui souhaite pas, il ne pourra s’en prendre qu’à lui.

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