Le policier Chawanil Jindamanee, en poste à Cha-uat dans la province de Nakhon Si Thammarat (la province statistiquement la plus violente du pays), a commis un crime en utilisant un couteau pour poignarder à mort Wichitra, 51 ans, et grièvement blessé Prapha, 69 ans. Le drame a eu lieu à l’extérieur d’un centre d’éducation informelle du district de Cha-uat le 24 février.
À la suite de l’agression, les collègues enquêteurs du poste de police de Cha-uat ont engagé des poursuites judiciaires pour meurtre et tentative de meurtre à l’encontre de Chawanil.
Un test d’urine effectué à l’hôpital de Cha-uat n’a pas révélé de consommation de drogue par l’agresseur. D’autres échantillons de sang ont été envoyés au Centre des sciences médicales pour un examen détaillé.
Des dossiers datant de 2022, ce qui est récent, montrent que Chawanil avait des antécédents de dépression et avait été traité dans un hôpital psychiatrique de Songkhla, a rapporté KhaoSod. On comprend que la police l’a réintégré.
Les enquêteurs l’ont emmené pour une reconstitution du crime après ses aveux. Il est détenu au tribunal provincial de Nakhon Si Thammarat qui a refusé sa demande de liberté sous caution, à date.
Compte tenu de la gravité du dossier, les enquêteurs doivent rassembler davantage de preuves et ils craignent qu’un Chawanil en liberté puisse interférer avec l’enquête.
Par ailleurs, des ordres ont été donnés pour le licenciement immédiat de Chawanil. Il ne sera donc pas muté comme c’est souvent le cas de policiers pris en faute, il est démis directement.
Le commandant de la police régionale Surapong Thanomjit a ordonné au chef de la police provinciale de Nakhon Si Thammarat, Somchai Suetrongkulkul, et au chef du poste de police de Cha-uat, Somphorn Nitiphak, de rendre visite à Prapha blessé à l’hôpital Maharaj Nakhon Si Thammarat et d’assister aux obsèques du défunt Wichitra. .
Quant aux supérieurs de Chawanil, ils rédigent actuellement un rapport factuel pour que le commandement supérieur puisse décider des actions ultérieures (sous entendu, contre eux).
A aucun moment, le mobile du crime n’est évoqué comme si le coup de folie était la seule explication.
Torsak Sukvimol Le chef de la police du pays a publié une directive, mardi, soulignant l’importance des soins de santé mentale et de la surveillance au sein des forces de police car les cas comme celui-ci sont fréquents.
