
Un Centre de coordination international se met en place pour sauver les victimes de la traite des êtres humains toujours piégées dans les villes birmanes occupées par la mafia chinoise.
Le général Thatchai Pitanilabut, de la police royale thaïlandaise, a présidé une réunion vendredi avec des agences thaïlandaises, des représentants de l’ONUDC (office de l’ONU luttant contre la drogue et le crime) et d’une quinzaine de pays : le Bangladesh, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Kenya, le Maroc, le Myanmar, la Russie, le Sri Lanka, la Tanzanie, les Philippines, l’Ukraine et les États-Unis.
Thatchai a déclaré que la réunion avait pour objectif d’améliorer la communication entre et avec les pays dont les citoyens ont été trompés et attirés dans le but de travailler pour des centres d’appels. Il conviendra d’assurer une veille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour aider les victimes. Les agents thaïlandais dans des zones comme Mae Sot contacteront désormais les ambassades des ressortissants arrivant sans plan de voyage clair pour éviter qu’ils ne deviennent des victimes. Les fonctionnaires des ambassades s’entretiendront au téléphone avec les « touristes » avant qu’ils franchissent la frontière.
Les ressortissants étrangers, par exemple, les touristes arrivant à l’aéroport de Mae Sot seront interrogés et devront fournir des détails sur la raison de leur voyage. Les ambassades ont accepté de soutenir ce plan. Thatchai a noté que la plupart des personnes qui traversent la frontière birmane à Mae Sot le font volontairement, même si certaines n’ont pas de destination finale précise.
Enfin, il a noté que si le nombre de centres d’appels vers Mae Sot avait diminué, c’est parce qu’ils se délocalisaient plus au sud, en face de Kanchanaburi.
« Ce Centre de coordination international représente un pas en avant significatif dans notre lutte contre le crime transnational », a déclaré le général Thatchai. La police royale thaïlandaise a mis en œuvre sept nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des frontières et prévenir l’immigration illégale, à l’aéroport, sur les routes de la zone et aux postes-frontière.
Le Représentant régional de l’ONUDC Masood Karimipour serait à l’origine de cette réunion. Le Centre de coordination international commence ses opérations le 1er février 2025, avec des réunions d’évaluation quotidiennes prévues à 8 h 30.
Bien sûr, si la Thaïlande cessait de livrer de l’électricité aux mafias chinoises, cela gênerait grandement ces dernières mais les différents ministères et agences thaïlandaises ne parviennent pas à prendre de décision tant les enjeux financiers sont importants.