
La rentrée scolaire en Thaïlande a été marquée par un incident dans une école de Rayong, où plusieurs élèves ont vu leurs cheveux coupés par des enseignants. Cette pratique soulève des interrogations, alors que la Cour administrative suprême avait annulé en mars une réglementation vieille de 50 ans imposant des normes capillaires aux étudiants.
Malgré cette décision, qui protège la liberté individuelle et interdit les sanctions humiliantes, comme la coupe de cheveux forcée en public, certaines écoles conservent des règles strictes. Lors de la rentrée scolaire du 9 mai, une quinzaine de jeunes filles ont vu leurs cheveux couper à l’école, les enseignants jugeant leurs cheveux trop longs.
Des garçons ont aussi été contraints d’aller se faire couper les cheveux, mais en dehors de l’enceinte scolaire. En plus d’outrepasser leur droit, en coupant les cheveux des filles, les professeurs saccagent les chevelures – intentionnellement ou pas- car ils ne possèdent pas les compétences d’un coiffeur.
Face à cet événement, le groupe d’activistes Bad Student a dénoncé cette atteinte aux droits des élèves et la persistance d’une culture scolaire ultraconservatrice. Les lycéens militants soulignent que cette pratique pourrait enfreindre la loi sur la protection de l’enfance. Ils constatent aussi une atteinte à la liberté d’expression des étudiants, car l’établissement a supprimé les commentaires négatifs sur sa page Facebook.
L’affaire a suscité une vague de soutien en ligne, illustrant que le débat sur les règles scolaires en Thaïlande reste un sujet brûlant. La lutte pour plus de liberté dans les écoles est enéore en cours, car, évidemment, cette histoire de coupe de cheveux, anecdotique, montre que certains adultes veulent continuer de contrôler les enfants.