
Le 7 août en fin d’après-midi, un bus scolaire s’est renversé dans le district de Se Ka, province de Bueng Kan, causant la mort de deux élèves et blessant des dizaines d’autres. Le chauffeur du véhicule, qui ramenait les enfants chez eux après l’école, a perdu le contrôle près du pont du canal Huai Do, à seulement deux kilomètres de Na Thom. Les secours ont évacué les blessés vers les hôpitaux de Na Thom et Se Ka.
Selon les premières constatations, le bus aurait glissé en traversant le pont. Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de l’accident. Les deux victimes, un garçon et une fille, ont été écrasés sous le véhicule. Le drame a provoqué une onde de choc dans la communauté locale et relance le débat sur la sécurité des transports scolaires en Thaïlande.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé. Le pays connaît régulièrement des accidents impliquant des bus scolaires, souvent liés à des véhicules vétustes ou à une conduite imprudente par des chauffeurs de fortune. Le plus tragique reste celui du 1er octobre 2024, lorsqu’un bus scolaire a pris feu à Pathum Thani, causant la mort de 23 personnes, dont 20 élèves. Le véhicule, alimenté au gaz naturel, avait explosé après l’éclatement d’un pneu, piégeant les passagers dans les flammes.
On pourrait citer d’autres drames récents.
Malgré des promesses gouvernementales, les mesures de sécurité restent insuffisantes. En 2016, un projet d’interdiction des bus à deux étages avait été annoncé, mais les transporteurs traînent des pieds.
Ces tragédies rappellent l’urgence de renforcer les contrôles techniques et la formation des conducteurs. Pour les familles endeuillées, chaque accident est une perte irréparable. Pour les autorités, c’est un appel à agir.