Un étranger a partagé son expérience de la fusillade survenue le 3 octobre au Siam Paragon avec les médias thaïlandais et a accusé la et les autorités thaïlandaises police d’être lentes à agir.
De plus, La police royale thaïlandaise (RTP) a fait face à de nombreuses critiques de la part des citoyens thaïlandais sur les réseaux sociaux à la suite de la fusillade dans le centre commercial .
Les citoyens ont accusé les policiers d’avoir été lents dans leur réaction et leurs efforts de sauvetage des personnes coincées à l’intérieur alors que le siège de la RTP est quasiment en face du Paragon.
Les responsables de la RTP ont précisé que leur quartier général n’était pas équipé de l’équipe d’opérations spéciales nécessaire pour de telles urgences.
Le survivant Indien de la fusillade est également d’accord avec les internautes thaïlandais sur le fait que la police a mis du temps à agir selon Thairath.
«Je pense que la réponse a été très lente. Vous voyez ces ambulances derrière nous. Il leur a fallu environ une heure et demie ou deux heures pour arriver ici. Donc, je ne pense pas que cela ait été si rapide, je ne pense pas du tout qu’ils étaient bien préparés.
Il a déclaré qu’il se trouvait à l’intérieur du centre commercial avec sa femme et son bébé. Ils ont entendu plusieurs coups de feu et les gens ont commencé à courir partout. Tout le monde avait peur.
L’homme a raconté une bousculade chaotique. La police a ensuite évacué les gens du centre commercial seulement 45 mn après la fusillade, selon lui.
Un employé thaïlandais travaillant dans un magasin de marque lors de la fusillade a déclaré aux médias thaïlandais qu’il avait établi un contact visuel avec le tireur alors qu’il tentait de verrouiller la porte d’entrée du magasin.
L’homme a déclaré que le personnel et certains clients se sont cachés à l’intérieur du magasin pendant qu’il courait vers la porte d’entrée pour la verrouiller. Cependant, le tireur a atteint l’avant du magasin, l’arme à la main, prêt à tirer. L’homme a déclaré avoir regardé l’adolescent pendant quelques secondes et avoir immédiatement couru vers l’arrière du magasin.
Les internautes thaïlandais ont émis l’hypothèse que le tireur n’avait pas choisi ses cibles au hasard. Il a négligé les hommes et s’est concentré sur les femmes. Presque toutes les victimes sont des femmes, à l’exception d’un agent de sécurité du centre commercial.
La preuve que l’intervention a été longue et largement aidée par le garçon lui-même vient de la police : À 16 h 46, le tireur de 14 ans, au Siam Paragon a appelé la ligne d’urgence de la police, le 191 a déclaré aux journalistes le général de division Phanop Worathanatchakul, de la Division des opérations spéciales.
« C’est moi qui ai tiré », a déclaré l’ado à la police. Puis, il a fourni au standardiste son nom, son âge, la description de ses vêtements et là où il se trouvait pour aider la police : au 3e étage de Siam Paragon, un magasin de meubles où il a finalement été appréhendé. On comprend en creux que la police ne savait pas où le garçon se trouvait.
Selon Le général Phanop le tireur a déclaré au standardiste qu’il envisageait de s’automutiler, qu’il ne prenait plus ses médicaments depuis longtemps et qu’il voulait parler à son père (il a répété cela).
Lors de son arrestation, l’ado a déclaré qu’il ne pouvait pas sortir du magasin de meubles en raison de « silhouettes sombres » qui lui bloquaient le passage. Les policiers qui l’ont arrêté lui ont demandé de laisser tomber son arme, de s’en éloigner, de lever les mains et de s’agenouiller avant d’être appréhendé. L’intégralité de l’appel avec le secouriste – standardiste a duré 23 minutes et 41 secondes. Là aussi on voit que la police a pris son temps.
Ce jeudi, Des mandats d’arrêt ont été émis contre trois suspects en lien avec la fusillade de Siam Paragon. L’enquête policière a révélé que l’arme à blanc utilisée par le tireur de 14 ans avait été achetée en ligne pour 16 000 bahts.
Les mandats ont été émis contre la personne qui a vendu l’arme en ligne, la personne qui a retiré l’argent d’un guichet automatique pour acheter l’arme et la personne responsable de sa modification pour tirer à balles réelles.
Rapidement, Deux personnes ont été arrêtées dans la province de Yala pour avoir vendu des armes sans permis au tireur de Siam Paragon.
