
Corps retrouvé nu et sans main sous l'autoroute.
Un adolescent a tué sa toute aussi jeune petite amie puis lui a coupé les mains avant de jeter son corps sous l’autoroute Udon Ratthaya à Pathum Thani le 5 juin. Son frère l’a ensuite sauvé d’un suicide par overdose de barbituriques.
Le lieutenant-général Jirasant Kaewsaengek, chef de la police provinciale, a déclaré qu’après que le corps de Mlle Varanya, 18 ans, a été retrouvé avec la gorge tranchée et les mains coupées, la police a rapidement découvert que le tueur était son petit ami, M. Thanakorn, 18 ans.
Une équipe de police s’est alors rendue à son domicile et l’a encerclé. L’enquête a montré que les ados vivaient ensemble (dans la famille du garçon) depuis trois ans alors qu’ils étaient encore lycéens et qu’ils étaient tous deux sur le point de commencer leur première année d’études universitaires.
Ils vivaient auparavant ailleurs mais ont emménagé dans cette maison il y a environ un an.
Le frère de Thanakorn a déclaré à la police que le couple s’était disputé et, à 2 heures du matin. L’aîné s’était fâché, après quoi les ados se sont tus.
Puis, à 5 h du matin, le tueur a pris le corps de sa petite amie, l’a jeté sous l’autoroute et est rentré chez lui. Après cela, il a pris une overdose de 20 comprimés de deux types de médicaments qui lui avaient été prescrits pour le traitement psychiatrique qu’il suivait au cours de l’année écoulée.
L’aîné du suspect a déclaré qu’il avait frappé à la porte de la chambre de son frère, mais comme ce dernier n’ouvrait pas et qu’on entendait une respiration lourde, l’aîné a défoncé la porte et a vu que le cadet faisait une intoxication médicamenteuse.
Le suspect qui suit un traitement psychiatrique dans un hôpital depuis plus d’un an et a été admis à l’hôpital après sa tentative de suicide. Il est hors de danger mais ne peut pas encore être interrogé.
Cependant, une vérification de ses antécédents montre qu’il a été accusé dans le passé d’enlèvement de mineur, alors qu’il était lui-même mineur. On imagine que les parents de la jeune fille ne goûtaient que très modérément son départ chez un ado malade mental et s’en étaient ouverts à la police.
Le corps nu de la jeune victime a été retrouvé enveloppé dans une couverture dans un bosquet sous une voie rapide, la gorge tranchée et les deux mains coupées au poignet. La couverture était attachée avec une ceinture dont la boucle arborait l’insigne de l’Université Phra Nakhon Rajabhat. Il y avait également une traînée de gouttes de sang sur 150 mètres.
Un témoin, M. Thongdaeng, propriétaire d’un garage juste en face de l’endroit où le corps a été jeté, a vu le tueur monter sur une moto noire sans plaque d’immatriculation. A 5 heures du matin, au moment où il se réveillait après s’être endormi dans son véhicule, Thanakorn a vu l’homme recouvrant d’herbe quelque chose qu’il avait jeté dans le fourré avant de poser un sac poubelle par-dessus.
Le tueur est revenu à 5h40 du matin, alors Thongdaeng s’est approché et l’a prévenu : « Vous avez jeté quelque chose, ramassez-le et remportez-le ou j’informerai la police. » Le garçon a répondu : « J’ai jeté quelque chose que j’aimais », puis il est parti.
Le major-général Yutthana Jonkhun, chef de la police de Pathum Thani, a déclaré que le cou de la victime avait été lacéré et que ses mains avaient été coupées dans le but de faire disparaître les empreintes digitales. Si les mains n’ont pas encore été retrouvées, tout ceci était quand même vain puisque Thanakorn a rapidement été identifié.
Un mari jaloux a tiré mardi sur ses proches, faisant un blessé grave, avant de tuer sa femme d’une balle dans la tête de sa femme devant leur domicile, dans la province d’Ayutthaya.
La défunte s’appelle Sukanya Yenbumrung, 42 ans. Le blessé par balle à la tête s’appelle Noppadon Jantha, 24 ans. L’agresseur et mari s’appelle Chanchai Khunthong, 30 ans. Des proches ont réussi à l’appréhender et l’ont un peu maltraité avant de le remettre à la police.
La police a examiné la scène du crime. Les officiers ont trouvé des taches de sang sur le sol et quatre douilles de calibre .38 et une arme de poing de calibre .38.
La mère de l’agresseur, Rofiyah Khunthong, 48 ans, a raconté avoir entendu les cris de sa belle-fille. Elle a couru vers la maison et a vu son fils tenir le pistolet. Les tentatives pour convaincre son fils de déposer l’arme ont été vaines. La police est arrivée et a placé le fils en garde à vue. La belle-fille gisait dans une mare de sang à l’intérieur de la maison.
Noppadon a été retrouvé blessé sur le canapé. Les proches ont transporté les deux victimes à l’hôpital Lad Bua Luang, où Sukanya a été déclaré morte.
Rofiyah pense que la jalousie maladive est le mobile, car son fils était extrêmement possessif. Elle ajoute qu’il n’y avait aucune indication d’infidélité de la part de la victime. Elle décrit Sukanya comme une femme de qualité qui travaillait comme nourrice et sortait rarement.
Un autre proche, Chaiya Jantha, 26 ans, a raconté la soudaineté de l’agression, notant que Chanchai n’avait rien dit avant d’ouvrir le feu. En fait, selon lui, le mâle a tiré sur deux autres proches mais les a ratés en raison d’un dysfonctionnement de l’arme, alors il a attrapé sa femme et lui a tiré une balle dans la tête.
La police interrogera tout le monde et détient Chanchai, blessé, à l’hôpital.
Une vive dispute dans un marché local de Samut Prakan s’est transformée en fusillade, entraînant la mort d’une femme et deux autres blessés graves. Le drame découle de propos déplacés.
Le drame s’est produit lundi à 19 heures au marché de Bang Ya Phraek à Samrong Tai. La police ont été informée d’une fusillade dans un magasin d’alcool du marché. Les officiers, les intervenants de l’hôpital Samut Prakan et la Fondation Ruam Katanyu se sont précipités sur les lieux.
À leur arrivée, les autorités ont découvert Kamraithong, 44 ans, allongée dans une mare de sang, avec une blessure par balle à l’arrière de la tête. Elle respirait à peine. A proximité, un vendeur de saucisses de 57 ans, Chalao, touché par une balle dans le dos, et Rungphet, 50 ans, blessé à la jambe et à l’abdomen.
Les intervenants ont prodigué les premiers soins avant de transférer les blessés à l’hôpital Vibhavadi Chai Prakan. Malheureusement, Kamraithong a succombé à ses blessures.
L’enquête a révélé qu’avant la fusillade, Kamraithong buvait de l’alcool aux herbes avec son mari, Bancha, au marché. Un autre client, Chang, 50 ans, buvait également à une table voisine et a fait des remarques inappropriées sur Kamraithong. Cela a mis Bancha en colère, conduisant à une vive dispute. Chang a alors sorti une arme et l’a pointée sur la tête de Bancha, mais des passants sont intervenus pour apaiser les tensions.
Chang a quitté les lieux, de même que Bancha qui a ramené son enfant à la maison. Peu de temps après, Chang est revenu sur une moto, armé d’un fusil de chasse à canon court. Il a ouvert le feu sur Kamraithong mais aussi Chalao et Rungphet, qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment.
Les autorités devraient bientôt arrêter Chang, qui a fui les lieux.
Un habitant a appelé la police après avoir vu une femme thaïlandaise se faire poignarder à mort dans la nuit de mercredi, quartier de Jomthong à Bangkok.
Le témoin de 33 ans, Klanarong Nitjakam, a appelé les policiers du poste de police de Bang Khun Tien pour enquêter sur l’agression mortelle, survenue vers 1 h 30, le 5 juin. La victime, identifiée comme étant Naree, 31 ans, a été retrouvée sans vie sur un parking.
L’enquête a révélé que Naree avait reçu deux coups de couteau au bras gauche, trois à la poitrine et trois autres au dos. Un couteau au manche jaune a été retrouvé près de son corps. Naree était employée dans un dépanneur près de chez elle. Elle portait son uniforme, recouvert d’une veste noire, et des tongs.
Klanarong a révélé qu’il avait été réveillé par les appels à l’aide de la victime et qu’il avait regardé par la fenêtre pour s’enquérir. Il a vu un homme vêtu d’un T-shirt et d’un jean marron poignarder la victime et il a crié au mâle d’arrêter. En vain.
L’agresseur s’est enfui après sa sinistre besogne. Klanarong a déclaré qu’il avait déjà vu la victime à plusieurs reprises mais ne lui avait jamais parlé. Il éprouve des remords de n’avoir pas pu lui sauver la vie.
La police soupçonne l’ex-petit-ami de Naree. Les agents pensent qu’il était motivé par une jalousie maladive, car Naree avait récemment entamé une nouvelle relation avec quelqu’un rencontré sur les réseaux sociaux. Les agents examinent actuellement les images des caméras de sécurité pour identifier et appréhender l’agresseur.
Un Birman de 22 ans a été appréhendé mardi pour avoir poignardé mortellement la propriétaire d’une épicerie dans la province de Trang, après une dispute lié à de l’argent.
Le Birman a fait semblant d’acheter du riz, mais a ensuite exigé de l’argent de la commerçante, qui a refusé. Enragé par ce refus, il l’a poignardé à plusieurs reprises avec un couteau qu’il portait. Son mari, sortant des toilettes, a ensuite été pris pour cible. Il a été grièvement blessé mais a survécu.
Le lieutenant-colonel Poonsak Sengsae, du poste de police de Yantakhao, aux côtés du chef du village et de l’unité des opérations spéciales (SWAT) de la police provinciale de Trang se sont précipités sur les lieux.
Le corps de la propriétaire du magasin, Boonsri Thongpaen, 53 ans, a été retrouvé dans une mare de sang avec des blessures infligées par un couteau tranchant sur son sein droit, le haut de sa poitrine et sa poitrine gauche. Son mari, Wimon Thongpaen, 56 ans, a donc survécu.
L’agresseur, identifié comme étant Ong Se Men, un ressortissant birman âgé de 22 ans, s’est enfui dans la forêt derrière la maison, laissant une moto Honda noire et rouge. Il a été arrêté dans une plantation d’hévéas et de palmiers pas très loin. La police a révélé qu’aucune reconstitution du crime ne serait organisée par crainte d’un lynchage.
Des images de surveillance sous différents angles ont capturé toute la séquence, depuis le stationnement du suspect jusqu’à l’agression, fournissant un déroulé complet du crime. Le policier Poonsak affirme que les autorités augmenteraient les patrouilles dans cette zone à haut risque.