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Politique thaïlandaise : Samedi de toutes les trahisons

thaivisa 23 Juil 2023

Le chef du parti parti United Thai Nation (extrème droite, Prayut) Pirapan Salirathavibhaga, a rencontré son homologue du parti Pheu Thai au siège de Pheu Thai samedi, dans le but de trouver une solution à l’impasse politique actuelle.

Le parti Pheu Thai était représenté par le chef du parti Chonlnan Srikaew, le secrétaire général Prasert Chanthararuangthong et le chef adjoint Phumtham Wechayachai.

Pirapan a déclaré aux médias, avant la réunion, que la position politique du parti restait inchangée, à savoir qu’il rejetait le parti Move Forward ainsi que sa proposition d’amendement de la loi de lèse-majesté. Il a également déclaré que la discussion d’aujourd’hui ne concernait pas le Premier ministre Prayut Chan-o-cha, car il a déjà démissionné en tant que chef de la stratégie du parti.

Après la réunion, Cholnan a déclaré que les discussions avec UTN et plus tôt avec le parti Bhumjaithai avait pour but de rechercher le soutien des députés et des sénateurs au candidat du Pheu Thai au poste de Premier ministre, qui sera nommé jeudi.

Il a déclaré que le parti n’avait pas invité les deux partis à rejoindre sa coalition. Ce n’est pas ce que les observateurs ont compris. Entre soutien au candidat PT et entrée dans la coalition, la confusion est possible.

Les mêmes observateurs ont suggéré à CHONLANAN de tenir parole, après avoir déclaré avant les élections qu’il démissionnerait en tant que chef du Pheu Thai, si son parti s’alliait avec Prawit « Oncle Pom » Wongsuwan, chef du Palang Pracharath et autres partis pro-armée. On n’en est pas là mais le Pheu Thai avance dans cette direction. Le clip où l’on voit Chonlanan promettre de ne pas trahir circule.

Le chef adjoint du Pheu Thai Bhumtham Wechayachai, bras droit du patron de facto de Pheu Thai Thaksin Shinawatra, le secrétaire général du Pheu Thai Prasert Chanthararuangthong et Chonlanan ont eu hier des entretiens informels avec les dirigeants du Bhumjaithai (patron de facto Newin Chidchob), UTN (patron de facto Prayut Chan-o-cha) et Chart Pattana Kla dirigé par Suwat Liptapanlop dans une tentative de mettre en place un gouvernement de coalition dirigé par Pheu Thai selon certains médias. On va donc au delà du simple scrutin de jeudi.

Toujours en présence du bras droit de Thaksin, Chonlanan doit s’entretenir aujourd’hui avec le Palang Pracharath. Une rencontre qui devrait lui procurer un moment d’embarras eu égard à sa promesse électorale.

Jouant le rôle de noyau de la coalition post-électorale, le Pheu Thai a prêté l’oreille aux opposants à Move Forward. Ils ont proposé de rejoindre le gouvernement de coalition dirigé par le Pheu Thai à condition que Move Forward en soit exclu.

A ce stade Le parti Pheu Thai fait face au même obstacle que MFP sur la manière d’obtenir suffisamment de voix pour son candidat au poste de Premier ministre lors de la session parlementaire conjointe de jeudi.

Le chef du MFP, Pita Limjaroenrat, seul candidat du MFP, a été évincé de la course. Le Sénat nommé par l’armée et les partis opposés à M. Pita ont envoyé le message fort et clair qu’ils ne soutiendront aucun candidat du Pheu Thai si le MFP reste dans la coalition.

À ce stade, le Pheu Thai s’en tient à l’alliance des huit partis, il doit donc trouver un moyen de persuader les sénateurs et ceux qui ne font pas partie du bloc de changer de position.

Les analystes politiques estiment que le Pheu Thai, qui a le choix entre trois candidats au poste de Premier ministre, a quelques cartes dans sa manche pour l’aider à obtenir le soutien de la majorité au parlement.

Néanmoins, le parti n’a pas encore choisi entre ses 3 candidats – Srettha Thavisin, Paetongtarn Shinawatra et Chaikasem Nitisiri – il le fera mercredi.

Un chef Pheu Thai, Sutin Klungsang, a déclaré que M. Srettha est considéré comme la personne idéale pour la situation politique actuelle et qu’il est susceptible d’obtenir le feu vert, comme l’a suggéré Mme Paetongtarn. Mais ce serait trop simple selon les observateurs.

M. Sutin a déclaré que M. Srettha ne sera pas élu si le MFP fait encore partie de la coalition qui existe toujours. « Les huit partis doivent donc trouver des solutions ensemble », a-t-il déclaré.

Une source au Pheu Thai a déclaré qu’il n’y avait qu’une alternative

« Soit le bloc se retrouve dans le camp de l’opposition, soit certains partis doivent partir. Si nous devons nous séparer, nous devons le faire, sinon nous perdrons tout. C’est mieux que de ne rien obtenir », a déclaré la source.

Mais le parti est susceptible de négocier avec les sénateurs pour voir s’ils peuvent assouplir leurs conditions et demander au MFP s’il peut revenir sur sa politique de modification de la loi de lèse-majesté, a déclaré la source.

Si les sénateurs et le MFP ne peuvent pas trouver un modus vivendi, le bloc devra décider, a déclaré la source, ajoutant que quelle que soit la décision, le Pheu Thai veillera à ce que M. Srettha soit élu lors du vote du 27 juillet.

« Il faut gagner du premier coup. Peu importe à quoi ressemble la coalition, on ne peut pas s’éterniser », a déclaré la source.

Sans le MFP, qui compte 151 sièges, le Pheu Thai tentera de constituer une coalition de 280 sièges et il a eu une réponse positive des partis Chartthaipattana et démocrate qui ont 35 sièges combinés, selon la source.

Et là, les électeurs de Pheu Thai commencent à s’étrangler. Un premier ministre démocrate a fait tirer sur la foule de chemises rouges (Pheu Thai) en 2010 et des démocrates ont instiller le coup d’état de 2014.

Des rumeurs se sont répandues selon lesquelles plus de la moitié des députés démocrates seraient en pourparlers pour rejoindre une coalition Pheu Thai, mais celles-ci ont été démenties par le porte-parole Ramet Rattanachaweng.

L’United Thai Nation Party (UTN) et le Palang Pracharath Party (PPRP), avec 76 sièges, attendent de voir et pourraient demander les portefeuilles de l’intérieur ou de la défense. Bhumjaithai, le troisième plus grand parti avec 71 sièges, devrait également être inclus, selon la source.

Et là, les électeurs de Pheu Thai défaillent. Des ministres pro-armée à l’intérieur et à la défense, cela signifie le maintien de la main de fer des militaires sur le pays.

Selon la source, alors que le Pheu Thai souhaite que le vote du Premier ministre soit conclu ce jeudi, il pourrait nommer M. Chaikasem (la 3e roue du vélo) pour tâter le terrain.

La source Pheu Thai a quand même reconnu que Pheu Thai est conscient des risques énormes auxquels il est confronté si le parti choisit d’abandonner le MFP.

Le parti sera perçu comme trahissant son allié et fera face à une réaction citoyenne hostile et à un harcèlement de la part du MFP qui sera poussé dans l’opposition. C’est un suicide politique sauf si un gouvernement Pheu Thai peut peut améliorer la vie de la population aussitôt après avoir pris le pouvoir.

« Non seulement le parti doit tenir ses promesses, mais ses députés doivent communiquer avec les électeurs et renforcer leurs bases. Cela peut aider les électeurs à pardonner et à oublier (soit avaler la couleuvre) « , a déclaré la source.

On sait que les candidats Pheu Thai n’obtiendront probablement qu’une seule chance chacun lors de l’élection au poste de premier ministre.

Stithorn Thananithichot, de l’Institut du roi Prajadhipok, a déclaré que Pheu Thai avait quelques coups à jouer et qu’il pourrait envoyer M. Chaikasem (à l’abattoir) au prochain tour de scrutin si le bloc actuel reste intact.

M. Chaikasem est un expert juridique et pourrait arranger les choses concernant le retour à la maison de Thaksin qui fait face à la prison.

Le Premier ministre déchu envisage de rentrer en Thaïlande avant le 26 juillet, jour de son 74e anniversaire, pour… s’occuper de ses petits-enfants, mais son plan risque d’être retardé pour éviter toute turbulence politique.

« M. Chaikasem n’est pas un vrai candidat et il est le choix au cas où le MFP serait toujours dans la coalition. Mais cette décision est risquée car le Parlement pourrait l’approuver. Le Pheu Thai doit s’assurer que les autres partis et sénateurs comprennent que la décision est conçue pour prouver au MFP qu’il doit quitter la coalition », a-t-il déclaré.

M. Srettha sera nommé une fois que le MFP sera éliminé et la coalition dirigée par le Pheu Thai inclura Bhumjaithai et le PPRP pour compenser la sortie du MFP, a-t-il déclaré.

Et là, les électeurs de Pheu Thai s’évanouissent car ils sont plus proches de MFP que de l’armée.

Dans ce scénario, il est peu probable que le chef du PPRP, le général Prawit Wongsuwon, fasse partie du cabinet et le Pheu Thai tentera d’obtenir les ministères économiques pour renforcer l’image du gouvernement et la confiance du public, selon M. Stithorn.

Cependant, il pense que Pheu Thai ne rompra pas tous liens avec le MFP afin de maintenir un levier sur Bhumjaithai et le PPRP, et offrira au MFP une chance de jouer le héros. « Même s’il ne rejoint pas la coalition, le MFP peut toujours voter pour le candidat du Pheu Thai afin de bloquer les chances du général Prawit. Cela donnerait au MFP quelque chose à montrer à ses partisans », a-t-il déclaré.

Thanaporn Sriyakul, de l’Institute of Politics Analysis, a une théorie différente. Pour lui, tout le ramdam fait atour de Srittah est un leurre et la vraie candidate est Mme Paetongtarn. Il n’explique pas mais on devine que cela a à voir avec son nom de famille Shinawatra.

D’ailleurs, il explique que Taksin va maintenant choisir avec quels partis faire affaire. Ce sera, toujours selon Thanaporn celui qu’il déteste le moins.

Les Démocrates ont fait tirer sur sa foule et provoqué le coup d’état contre sa sœur.

UTN, Prayut, a fomenté le coup d’état de 2014 et condamné sa sœur à la prison.

Bumjaithai, son patron est Newin Chidchob, expert en trahison qui a laissé tomber Thaksin pour un plat de lentilles dans les années 2010.

La photo ci-dessous prise hier à Rayong rappelle que MFP a gagné les élection et que Pita reste très populaire. Les arrangements entre vieux riches ne tiennent pas compte de la population.

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