
Le paysan qui meurt dans son propre champ
Un homme de 71 ans, M. Pornchai Charoenta, est décédé en tentant d’éteindre un incendie qu’il avait lui-même allumé dans son champ de canne à sucre dans la province de Yasothon. Parti brûler des chaumes de riz, il a été surpris par la propagation rapide du feu sous l’effet de la chaleur et du vent. L’épaisse fumée et la chaleur intense lui ont probablement fait perdre connaissance, entraînant sa mort. Les autorités ont constaté des brûlures graves et la police a exclu toute suspicion de meurtre.
Ekarin, un ancien chef de village de 36 ans, a été tué après avoir assisté à une cérémonie d’ordination de moine dans la province de Ratchaburi. L’agression, impliquant quatre jeunes hommes, s’est produite alors qu’il retournait à sa voiture. Ekarin a été frappé avec un objet contondant et abattu de deux balles dans la tête. Une autre personne a été grièvement blessée. Les enquêteurs soupçonnent que l’arme d’Ekarin a été utilisée contre lui. La police poursuit son enquête et prévoit des mandats d’arrêt pour les suspects.
Un suspect de 25 ans a été arrêté en lien avec l’assassinat par arme à feu d’une jeune fille de 17 ans dans la province de Pathum Thani. Le drame, suite à une altercation dans un restaurant, a conduit à un mandat d’arrêt pour meurtre avec préméditation et infractions liées aux armes à feu. Le suspect, retrouvé dans la province de Kanchanaburi, est en garde à vue pour interrogatoire. L’affaire a suscité une large couverture médiatique, marquée par le chagrin de la mère de la victime.
Un chauffeur de taxi à Phuket a été accusé d’avoir gravement gêné une ambulance transportant un patient victime d’une crise cardiaque, décédé en chemin. L’incident s’est produit dimanche matin lorsque Pradit Dumlak, 62 ans, s’est effondré dans un verger de durians. Alors que l’ambulance se rendait à l’hôpital de Patong, elle a été bloquée sur une route étroite par un taxi limousine, retardant les secours. Pradit Dumlak a succombé à 8h45. La police, après examen des images de vidéosurveillance, a inculpé le chauffeur pour obstruction d’un véhicule d’urgence.
Le conducteur du pick-up blanc, touché par la chute de béton d’un pont vétuste sur la route Rama II mardi, est décédé des suites d’une intervention chirurgicale visant à traiter une rupture du foie et une hémorragie interne, a déclaré Nattapong Sumanotham, député du Parti du peuple de Samut Sakhon. Selon le Département des Routes, l’incident s’est produit au niveau de l’échangeur de Mahachai, en direction de Samut Sakhon. Ce pont ne relève pas du projet d’autoroute M82, ce qui ne change en rien l’adage « la route Rama 2 tue ». D’après la police, deux plaques de béton de 30 x 50 cm se sont détachées, accompagnées de plusieurs fragments plus petits. La détérioration et l’usure des matériaux sont considérées comme les causes probables. Aucun ouvrier n’était sur place au moment des faits. Le Département des Routes, responsable de l’ouvrage, est tenu d’assumer ses responsabilités.
À Amnat Charoen, une femme aurait été battue à mort par son mari, un officier de la défense volontaire. Son père, Sakda Kalapat, profondément bouleversé, considère cet acte comme un meurtre intentionnel et rejette les accusations d’infidélité portées contre sa fille. Sakda exprime son incompréhension face à la brutalité de cet acte, surtout après avoir vu des vidéos du drame. Il demande à la police de mener une enquête rigoureuse et de tenir l’agresseur responsable. La libération sous caution du suspect l’a choqué, d’autant plus que sa fille avait accouché un mois avant sa mort. Sakda, naïf, insiste sur la nécessité de rendre justice pleinement.