À L’OCCASION de la Journée internationale du travail, le 1er mai, un syndicat de travailleurs thaïlandais a organisé un micro rassemblement devant le siège du gouvernement appelant à un salaire minimum de 712 bahts dans tout le pays, entre autres revendications, a annoncé le média Naewna.
M. Mongkolchai Samudon, du bureau du Premier ministre, a reçu la lettre de revendications présentée par M. Sawit Kaewwan, de la Confédération thaïlandaise de solidarité du travail, qui organisait le rassemblement.
Les revendications des travailleurs sont les suivantes :
– Salaire minimum égal de 712 bahts par jour dans tout le pays ;
– Le gouvernement doit adopter la convention n° 190 de l’OIT qui interdit la violence et le harcèlement dans le monde du travail (on ne sait pas pourquoi le gouvernement ne l’a pas ratifié)
– Le gouvernement doit réduire le coût de la vie en contrôlant le prix de l’essence et des biens de consommation ;
– Un fonds d’assurance pour risques encourus.
– Un hôpital de la sécurité sociale pour les assurés ;
– Des mesures pour protéger les droits transnationaux du travail ;
– Accès gratuit à tous les niveaux d’éducation.
Les travailleurs ont souligné que le gouvernement devrait s’efforcer de réduire le coût de la vie en contrôlant le prix du carburant et des biens de consommation ainsi que les coûts de transport.
Ils ont ajouté que le tarif élevé de l’électricité est dû à une mauvaise gestion car l’État doit acheter, par contrat, plus d’électricité que nécessaire auprès de producteurs privés (souvent des consortiums qui ont investi dans les barrages), qu’on ait besoin de l’électricité ou pas. Cette gabegie renchérit le coût final. Thaivisa avait déjà expliqué ce phénomène en son temps.
Les syndicats thaïlandais ne sont pas très puissants et rarement virulents ou agressifs. Ils ne s’intéressent pas au secteur informel qui concerne pourtant des dizaines de millions de Thaïlandais.
