La plupart Thaïlandais sont restés frustrés par les problèmes économiques en 2023, même s’ils ont été plutôt heureux durant l’année, selon les résultats d’une enquête menée par l’Institut national d’administration du développement, ou sondage Nida.
Le sondage a été réalisé du 12 au 20 décembre par entretiens téléphoniques auprès de 1 310 personnes âgées de 18 ans et plus, de différents niveaux d’éducation, professions et revenus dans toutes les régions.
En ce qui concerne le bonheur personnel,
18,63% se disent très heureux de ne pas être au chômage, d’être en bonne santé, d’être choyés par leur famille, certains ajoutant qu’ils sont satisfaits de l’amélioration de la situation économique et politique,
42,75% des personnes interrogées se disent plutôt heureuses de l’année passée en famille, avec un travail et sans problèmes de santé ni dettes.
27,86% ont déclaré qu’ils n’étaient pas heureux en raison de la crise économique, les bas prix agricoles, le coût de la vie élevé, des faibles revenus et des incertitudes politiques.
10,69% se disent pas du tout heureux en raison de la crise économique, du chômage, de revenus insuffisants, de l’augmentation des dettes, des bas prix des produits agricoles, du coût de la vie élevé et des problèmes de santé.
0,07%, n’ont pas d’opinion.
En ce qui concerne ce qui ne va pas en Thailande,
58,63 % ont mentionné des problèmes économiques qui ont affecté leurs revenus et leurs moyens de subsistance ;
25,42% : la confusion politique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Parlement ; 23,13 % : les menaces en ligne (gang des centres d’appels) ;
20,76% : les prix de l’énergie ;
20,23% : les problèmes de santé et virus ;
19,54% : le trafic de drogue ;
16,03% : le niveau insuffisant des prix des produits agricoles ;
13,89 % : la criminalité et la sécurité de la vie et des biens ;
11,91 % : problèmes environnementaux et catastrophes naturelles ;
10,61% : les conflits sociaux ;
9,85 % : affirment que rien ne va mal;
9,62% : la corruption à tous les niveaux ;
7,56% : problèmes de circulation ;
5,65% : problèmes dans le système judiciaire ;
5,19 % : mutations injustes de fonctionnaires dans l’administration ;
4,58% : guerres et conflits internationaux ; et
0,92 % : ont mentionné d’autres problèmes, notamment le travail, la famille et l’amour.
On notera que dans un pays qui héberge tant de travailleurs étrangers, l’immigration n’est pas un sujet. Le chômage non plus. La sécurité est vaguement citée.
