Malgré l’engagement du gouvernement thaïlandais actuel à accélérer la construction du chemin de fer entre la Thaïlande et la Chine, la première phase ne sera toujours pas prête à être mise en service avant 2028.
Le projet de 434 milliards de bahts (12 milliards de dollars) a été lancé en 2010. La première phase comprend le tronçon de 253 kilomètres entre Bangkok et Nakhon Ratchasima, actuellement achevé à 29 %, selon Surapong Piyachote, vice-ministre des Transports.
Si en treize ans, seul un petit plus d’un quart du projet de seulement 253 km est réalisé, d’une part, on peut se demander ce que font les entreprises au quotidien et on peut craindre pour les délais.
Il y a 14 contrats pour la première phase, dont deux contrats dont la construction est terminée, 10 contrats en cours de construction et deux contrats encore en cours de passation de marchés, ce sont bien évidemment ces deux derniers contrats qui inquiètent.
La deuxième phase, un tronçon de 356 kilomètres entre Nakhon Ratchasima et Nong Khai, est toujours en cours d’évaluation de l’impact environnemental (EIE) donc très loin de la phase d’expropriation et encore plus loin de celle du début des travaux sans parler de la fin de ceux-ci.
Une fois la ligne terminée, des trains de fabrication chinoise circuleront de Bangkok à Nong Khai à des vitesses pouvant atteindre 250 km/h.
L’Indonésie a déjà ouvert son TGV qui roule à 350 km/h et non 250 km/h.
Le Laos possède bien évidemment le « sien », chinois qui roule effectivement à 250 km/h.
Le TGV vietnamien dont les travaux n’ont pas commencé devrait être mis en service en 2035 et rouler à 350 km/h.
Pour ne pas perdre la face, le TGV thaïlandais doit être parfaitement relié (sans zone grise, ni navette avec le TGV laotien) avec le TGV laotien avant cette date.
