
PRACHIN BURI — Vendredi, la police thaïlandaise a arrêté trois individus soupçonnés de transporter illégalement des déchets électroniques vers une usine située dans la province de Chachoengsao. Les suspects — un Thaïlandais, un Chinois et un ressortissant du Myanmar — conduisaient chacun un pick-up chargé de moteurs, de pièces de systèmes de refroidissement et de ferraille, selon le colonel Winyu Jamsai, chef adjoint de la division des crimes environnementaux.
L’opération a été déclenchée à la suite d’un signalement indiquant que des matériaux allaient être déplacés depuis le site d’une entreprise précédemment fermée pour traitement illégal de déchets électroniques, située dans le district de Si Maha Phot, à Prachin Buri.
Sur place, les forces de l’ordre ont saisi l’ensemble des déchets électroniques stockés. Les trois suspects ont affirmé avoir été engagés pour livrer ces matériaux à une usine située dans le sous-district de Samet Nuea, dans le district de Bang Khla, à Chachoengsao.
L’enquête préliminaire a révélé que cette usine fonctionnait également sans autorisation légale et stockait des déchets électroniques en violation des réglementations. Une plainte officielle devrait être déposée contre son propriétaire en vue de poursuites judiciaires.
Par ailleurs, la police de la protection des consommateurs a saisi environ 200 tonnes de viande illégale, d’une valeur estimée à plus de 15 millions de bahts, lors de perquisitions menées samedi dans trois entrepôts frigorifiques de la province d’Ayutthaya.
En coordination avec le Département du développement de l’élevage, les autorités ont découvert 3 550 kilos de bœuf, 140 kilos de viande de buffle et 186 788 kilos d’abats bovins, selon le général Phattanasak Bupphasuwan, commandant de la division de la police de protection des consommateurs (CPPD).
Le propriétaire des lieux n’a pas été en mesure de fournir les documents attestant de l’origine de la marchandise. Le préjudice économique est évalué à plus de 15 millions de bahts. Les enquêteurs ont également révélé que l’exploitant avait déjà été impliqué dans une affaire similaire en 2023, encore en cours d’examen.
Toute la viande a été placée sous scellés, et le propriétaire dispose de 15 jours pour présenter des justificatifs. Faute de quoi, des poursuites seront engagées en vertu de la loi sur les épidémies animales et d’autres textes en vigueur.
Les autorités ont mis en garde contre les risques liés à la distribution de viande non certifiée, qui pourrait nuire à l’économie nationale et représenter une menace grave pour la santé publique. Parmi les maladies zoonotiques évoquées figurent la dermatose nodulaire contagieuse et la maladie pieds-mains-bouche.