
Trois maires ou adjoints de Phuket – Aroon Solos de Rawai, Panya Samphaorat de Pa Khlok et Juta Dumlak de l’organisation administrative de Kamala – sont impliqués dans des affaires de corruption. Le vice-gouverneur de Phuket, Ronnarong Thipsiri, a confirmé ces démarches, soulignant une lutte plus large contre la corruption dans la province.
Panya Samphaorat est accusé par la Commission Nationale Anti-Corruption (NACC) de négligence concernant les terres publiques, une affaire acceptée par le Tribunal pénal pour les affaires de corruption en mars 2022. Juta Dumlak est accusé de mauvaise conduite liée à la délivrance de permis de construire, son cas ayant été accepté en décembre de l’année dernière. Aroon Solos est sous surveillance depuis septembre 2020 pour délivrance illégale des permis de construire du projet Eva Beach, ce qui a débouché sur une décision de la Cour administrative suprême en septembre de l’année dernière.
Le chef de la NACC de Phuket, Suwat Saowarat, a confirmé que Juta et Aroon ont été suspendus de leurs fonctions, tandis que Panya reste actif grâce à une ordonnance de protection temporaire du tribunal administratif.
Les accusations contre ces responsables, impliquant une corruption dépassant 500 000 bahts, sont traitées par la NACC. Les cas mineurs relèvent de la Commission anti-corruption du secteur public (PACC). Juta et Aroon ne reçoivent pas leur salaire gouvernemental pendant la procédure judiciaire.
Malgré les accusations, Panya continue d’exercer ses fonctions, tandis que Juta et Aroon sont absents depuis des mois. Aucun des trois n’était présent lors de la récente Journée internationale de lutte contre la corruption à Phuket.
Le vice-gouverneur Ronnarong a formé un comité avec le bureau provincial de Phuket, la NACC et le PACC pour lutter contre la corruption, éduquer les responsables et prévenir de futurs événements. La corruption à Phuket, largement répandue, se divise en deux catégories : une faute manifeste et des erreurs involontaires dues à un manque de compréhension juridique. Un comité est en cours de création pour prévenir la corruption par la formation et l’éducation, garantissant que les fonctionnaires comprennent les processus juridiques et évitent de signer des documents sans une parfaite compréhension.