
Mise à jour : Le chef de la police de Tak, le général Samrit Ekamol, a fourni des détails : les trois victimes décédées ont été identifiées comme étant une femme thaïlandaise de 57 ans, un ressortissant birman de 14 ans et un homme thaïlandais de 23 ans. Les suspects sont Chomitu, un ressortissant thaïlandais de 17 ans d’origine ethnique Karen, et Didi, un ressortissant birman de 16 ans d’origine ethnique Karen. Didi, qui aurait lancé la grenade, est membre de l’armée Kaw Thoo Lei. L’arme utilisée, une grenade MK-2 ressemblant à une grenade à fragmentation, aurait été saisie dans un camp militaire au Myanmar. 6 personnes ont été grièvement blessées, 22 ont été modérément blessées et 25 ont subi des blessures légères.
La police thaïlandaise a déclaré samedi que deux suspects étaient en détention alors que les autorités enquêtent sur un attentat à la bombe dans le nord qui a tué au moins trois personnes et en a blessé des dizaines d’autres peu avant minuit vendredi soir. Certains médias donnent un bilan précis de 4 morts et 48 blessés.
Le porte-parole de la police nationale, le lieutenant-général Archayont Kraithong, a révélé que l’un des deux suspects était thaïlandais, tandis que l’autre était membre de l’Union nationale Karen (KNU), qui a déjà été arrêté pour une affaire de drogue en février 2024.
Le membre de la KNU aurait admis avoir transporté un sac contenant des explosifs lors de l’événement. Le mobile est lié à de la colère ressentie par les deux suspects envers un groupe d’adolescents suite à une dispute lors du festival de Loy Krathong (15 novembre). La seule solution pour eux était de se venger en tuant des êtres humains.
Ainsi, l’explosion a tué immédiatement deux personnes et en a blessé plusieurs autres sur les lieux où de nombreuses personnes innocentes participaient à la fête Paen Din Doi Loy Fah, un festival annuel organisé par la Croix-Rouge de Tak, a indiqué la police.
Deux autres victimes ont succombé à leurs blessures à l’hôpital d’Umphang, portant le nombre de morts à quatre. Le nombre de blessés s’élève à 48, dont un jeune de 14 ans.
Les policiers interrogent des témoins qui ont vu l’agresseur en train de lancer la bombe sur un groupe de fêtards.
Les enquêteurs pensent que le suspect principal n’est pas un civil ordinaire, car l’explosif semble être de qualité militaire, à en juger par la destruction. Ce qui corrobore l’hypothèse d’un membre de l’armée KNU.
Thanathip Sawangsang, porte-parole du ministère de la Défense, a déclaré qu’il n’y avait pas de menace plus large pour la sécurité. Il a déclaré que les preuves médico-légales ont montré que l’engin explosif était une bombe artisanale.
La Première ministre Paetongtarn Shinawatra a exprimé ses condoléances aux victimes et à leurs familles, selon le porte-parole du gouvernement, Jirayu Houngsap. Elle a également demandé aux autorités de renforcer les mesures de sécurité lors de toutes les fêtes à venir afin d’assurer la sécurité du public.